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Arcane politique : L’ADEMA-PASJ en quête d’unité

 L’Alliance pour la Démocratie au Mali (Adéma-PASJ), force politique rayonnante de la décennie 1992-2002, n’est plus que l’ombre de lui-même à cause des divisions et des démissions en cascades des pères fondateurs. A un an de l’élection présidentielle 2022, les abeilles de Bamako-coura sont plus que jamais déterminées à retrouver l’unité d’antan quid à recourir aux mécontents pour reconquérir le pouvoir.

 

L’ADEMA-PASJ, deuxième parti politique africain, il y a trois décennies, dernière l’ANC de feu Nelson Mandela, a perdu son statut de grand parti sur le continent suite à son échec à l’élection présidentielle de 2002.  Une désunion que l’on peut interpréter par les querelles internes ou des clans à l’approche de chaque élection présidentielle.  L’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta, feu Soumaïla Cissé, Me Kassoum Tapo, Iba N’Diaye, Dramane Dembéle, Soumeylou Boubèye Maïga, Kalifa Sanogo sont autant de cadres qui ont abandonné la ruche à cause des coups bas ou du choix du candidat qui doit à chaque fois défendre les couleurs du parti.

Aujourd’hui, les héritiers du premier président du Mali démocratique, Alpha Oumar Konaré, veulent tourner cette page noire du parti et donner une nouvelle impulsion à ce parti qui a dirigé le Mali pendant 10 ans et qui continue malgré tout d’influencer les échéances électorales.

« Nous y croyons et nous serons à la reconquête du pouvoir en 2022 », a annoncé le Pr. Tiémoko Sangaré, lors de la récente présentation de vœux à la presse, et qui multiplie les rencontres avec les membres du comité exécutif de l’ADEMA en vue de reconstituer la famille. Ce président, dont la popularité au sein des abeilles est véritablement entachée auprès de la base du parti pour avoir échoué à soutenir une candidature interne, se dit déterminé à faire disparaître les traces « de la campagne de dénigrement systématique et de diabolisation dont l’ADEMA a été l’objet depuis quelques temps, amplifiée depuis le coup d’Etat militaire du 18 août 2020 ».

Il voudrait que la nouvelle impulsion dont ils veulent faire montre soit capable d’incarner la nouvelle espérance que constitue le Mali Nouveau, « Mali Koura ».  « L’Adema doit donner la preuve qu’il est un parti sérieux et rigoureux, proche du peuple et dédié exclusivement au service de celui-ci, un parti digne de confiance et apte à gouverner à nouveau et de façon vertueuse », a déclaré le Pr. Sangaré, qui croit fermement à la nouvelle étoile de l’ADEMA, et  promet  que  le parti désignera un candidat pour briguer la magistrature suprême du Mali en 2022.

Écartée à la gestion de la transition comme le reste des partis politiques, l’ADEMA-PASJ s’organise pour réussir son prochain congrès pour la cohésion au sein de la formation politique. Pour ce faire, la coordination des sections de Bamako composée de Oualy Diawara et Fatoumata Condé de la Commune I, Sékou Diakité, Commune II, Adama Sangaré de la Commune III, Adama T. Diarra de la Commune IV, Boubacar Bah alias Bill, Commune V, et Mahamane Touré de la Commune VI étaient tous en conclave récemment au siège du parti à Bamako Coura.  Cette récente rencontre avait pour objectif de dégager les lignes directrices d’un renouvellement apaisé.  « L’objectif est de réussir la cohésion tant prônée. Cette cohésion ne doit plus être seulement un mot mais elle doit se voir dans nos comportements au quotidien », souhaite Fabou Diarra, membre de la section V de Bamako.

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