Après la rencontre de Pau, en France, qui a réuni, le 13 janvier dernier, les chefs d’Etat du G5 Sahel avec le président français, Emanuel Macron, au sujet de l’intervention et de la coopération française dans le sahel, nous vous proposons quelques opinions.
Il s’agissait pour le président Macron à travers cette rencontre d’inviter les pays du G5 sahel d’aller clarifier leur position sur l’intervention militaire et la coopération française dans le sahel.
Dr. Ibrahim Boubacar Sow, chargé des cours en Sciences politique et économique à l’université UCAO-UUBA : “Cette invitation avait tout son sens, qui était d’aller à Pau pour clarifier et la position des Etats du G5 sahel, de l’Europe, de la commission de l’Union Européenne afin de trouver une solution à la crise sécuritaire, des crimes ainsi qu’à la violation des droits humains”.
“En ce qui concerne les 400 soldats attendus pour une sortie de crise n’en est pas une solution à long terme bien vrai que leur présence est indispensable pour la stabilité des états du sahel, mais de prioriser en est tout autre…Il s’agit maintenant de voir avec la force Barkhane et les autres forces étrangères pour trouver la solution dans le but de renverser la tangente, c’est-à-dire de prendre force et intelligence sur l’ennemi.
En ce qui concerne la présence des troupes françaises sur le territoire Malien, ça pouvait avoir un impact, si on regarde l’intervention de la force serval en 2013, on verra qu’il y a eu de très bons résultats. L’intervention de la force barkhane est salutaire mais il s’agit de ressortir cet aspect afin de trouver des solutions plus adéquat pour la bonne marche de l’opération militaire française pour sauver l’Afrique et le reste du monde. Il faut être à l’écoute de la population malienne, de savoir ceux que veulent la population et opérer ensemble dans ce sens afin que la paix revienne au Nord et pour que Kidal aussi revienne dans le giron malien”.
Mme Diabaté F.T : “Il faut attendre voir l’exécution des closes de cette rencontre de Pau comme les anglais disent wait and see”.
S’agissant de la coopération française avec les états africains, Mme Diabaté pense que “cette coopération doit être revue de fond en comble. Lorsque Macron est venu au pouvoir, il est passé dans certains pays pour parler de cette coopération en disant beaucoup de bonne chose mais, tristement parlant, la population estime n’avoir rien vue de concret. Alors c’est un statistique, et cela doit changer et ça changera, que l’Union Européenne le veut ou pas, ce changement va s’opérer avec le changement monétaire d’abord, qui peut être considéré comme un début, du FCFA à l’Eco, mais aussi il faudra un changement de mentalité”. Lire la suite sur aumali…
Amadou Cheick Tall, stagiaire
l’indicateur du renouveau