S’il n’a pas été libéré hier, la sortie semble proche pour le chef de la junte de 2012 et ses 16 co-inculpés dans l’affaire de la disparition de 21 bérets rouges. Devant la chambre d’accusation, aucune partie, y compris les victimes, ne s’est opposée à la demande de liberté provisoire soumise par la défense. Donc, on s’attend à un avis favorable pour ce mardi même si d’autres hypothèques planent sur la tête du capitaine Sanogo, notamment les tueries lors de la mutinerie de la fin d’année 2013 qui ont coûté la vie à plusieurs putschistes dont le colonel Youssouf Traoré ainsi que des crimes économiques. Mais d’aucuns pensent finalement qu’il faudra passer toutes ces affaires délicates sous les effets de la Loi nationale d’entente pour clore tous les feuilletons douloureux de notre histoire. Reste à craindre la réaction des organisations nationales et internationales de lutte pour les droits de l’Homme.
DAK
Source: l’indicateur du renouveau