Le désarmement des putschistes de Kati par l’opération Sanya semble faire peur du côté de Groupement mobile de sécurité où les promus du décret n°2012-516/P-RM du 9 janvier 2013 portant nomination de sous-officiers à titre exceptionnel comme élève-inspecteurs s’inquiètent pour cette promotion jugée en son temps illégale.
Signés les 3, 4 et 9 janvier 2013 par le président de la République par intérim, les sous-officiers à titre exceptionnel comme élève-inspecteurs doivent en principe passer leur test de fin de formation. Il s’agit des sergents et sergents-chefs : Michel Kamaté, Abdoula K. Sylla, Sory Sidibé, Tiécoro Sanagré, Aminata Kéita, Habib Touré, Demba Diabaté, Boubacar Aw et les 3 adjudants : Moustapha Samaké, Moussa Bathily et de Boubacar Dogoré.
Cette passation se fait dans une situation totalement différente que celle dans laquelle leur promotion a été décidée. La promotion qui a bénéficié qu’aux seuls proches de l’ex-junte, a violé les statuts de la police car, de simples sergents, sergents-chefs, inspecteurs principaux, major et adjudants ont été promus aux grades d’élèves commissaire. Alors que selon les textes, seuls les auteurs d’actes de bravoure et/ou actions d’éclat peuvent être promus à des grades à titre exceptionnel. Or, les promus ne sont pas dans ces cas de figure, leur seul haut fait est d’avoir participé au coup d’Etat du 22 mars qui est un crime imprescriptible d’après notre Constitution.
Avec la reprise en main des troupes par la hiérarchie militaire et policière, les promus s’inquiètent et comptent passer par la voie de la fraude, en mettant à la disposition du directeur général une somme importante.
A suivre….
Nabila Ibrahim Sogoba
Source: L’Indicateur du Renouveau