Au départ ils étaient 5 candidats à se présenter pour être à la  tête de la Fédération  Malienne des associations  des Personnes Handicapées. Seuls deux candidats à savoir Mme DJIKINÉ Hatouma GAKOU et M.Albert KANOUTÉ sont allés au vote.

En effet ce vote a été fait par bulletin  secret en toute transparence et a enregistré au total 104 votants et 1  bulletin  nul.

Vers 18h 45, le compte des bulletins  devient serrer entre les deux candidats, puisqu’il ne peut avoir qu’une personne à la tête de la FEMAPH, Mme DJIKINE Hatouma GAKOU a obtenu 58 votes contre 46 votes pour M.Albert KANOUTÉ .

Dans son allocution M.Albert KANOUTÉ se dit être fier et content de la tenue d’une telle élection de qualité  et affirme que” c’est la FEMAPH qui gagne dans cette histoire.  Hatouma est ma femme, et dans un couple si la femme gagne, c’est le couple qui gagne. Je la félicite et je remercie tout le monde. ”

Quant à la nouvelle Présidente de la FEMAPH, elle a tenu à remercier tous les  participants venus pour l’occasion, particulièrement le Président sortant M.Moctar BA et toute son équipe sans oublier la Direction Exécutive qui supervise tous les travaux. J’adresse mes remerciements  aux délégations du nord et du centre, qui malgré le contexte difficile ont effectué le déplacement. La situation qu’ils font face affecte autant les Personnes Handicapées et nous allons en tenir compte. Votre aide est souhaitée  pour la bonne marche du nouveau bureau qui sera mis en place  dans quelques jours avec la participation de tous les présidents d’associations.”

Pour sa part M.Moctar BA “souhaite plein succès et courage au nouveau bureau car il faut avoir le dos large et avoir une conviction ferme pour pouvoir progresser”.

Avec comme  vocation la Lutte contre les préjugés, la défense des droits des personnes handicapées, la promotion de  l’organisation et le développement de programmes de prévention, d’éducation de réadaptation et de réinsertion sociale en collaboration avec les associations membres… la FEMAPH a encore du chemin à faire pour que chaque personne vivant avec un Handicap soit prise en compte dans les politiques de l’Etat.

AFANOU KADIA DOUMBIA, stagiaire

Malijet