Contre les menaces qui pèsent sur les droits de l’homme partout dans le monde, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a lancé un appel à l’action le lundi 24 février à Genève.
« Les gens du monde entier veulent savoir que nous sommes de leur côté. Qu’ils soient privés de leur dignité par la guerre, la répression ou la pauvreté, ou qu’ils rêvent simplement d’un avenir meilleur, ils invoquent leurs droits irréductibles – et ils comptent sur notre aide pour les faire respecter », a expliqué M. Guterres pour attirer les attentions sur toutes les violations des droits de l’homme partout dans le monde.
À l’en croire, « Si nous n’agissons pas, nos enfants et petits-enfants ne pourront pas jouir de tous leurs droits fondamentaux, loin de là. Nous entendons ces craintes à travers les voix de jeunes qui, courageusement, prennent la parole aujourd’hui ».
Qu’en est-il du cas des droits des femmes et des jeunes filles ? M. Guterres n’a oublié personne, ni aucun droit. Se prononçant sur les droits des femmes, le secrétaire général des Nations unies laisse comprendre : « La violence contre les femmes et les filles est la violation des droits humains qui se répand le plus »
Antonio Guterres estime que « Les droits de l’homme sont un droit naturel pour chaque individu et dans l’intérêt de chaque pays ».
En tout état de cause, le secrétaire général de cette institution internationale de défense des droits de l’homme élabore un plan en sept points dans le but de relier les droits de l’homme à des questions comme le développement durable, la prévention des crises, l’égalité des sexes, le développement de l’ère numérique, la liberté d’expression et la société civile, etc. Il rappelle à cette occasion que les droits de l’homme sont universels. M. Guterres recommande alors, pour la protection de tous ces droits, le multilatéralisme.
Togola
Source: Journal le Pays- Mali