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Antiterrorisme : Les groupes signataires de l’accord ne veulent pas de la Force conjointe du G5-Sahel

Dépassés par la montée en puissance de la Force conjointe du G5-Sahel, certains groupes signataires de l’accord refusent toute collaboration dans la lutte contre le terrorisme.

La lutte contre le terrorisme dans le Sahel n’a pas l’assentiment de tous dans cette zone. C’est le moins qu’on puisse dire avec la cohabitation entre les forces présentes sur le terrain.

Si les Etats membres sont divisés sur  son opérationnalisation, certains groupes signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du Processus d’Alger ne cachent plus leur désapprobation de l’initiative.

Premier constat : à la faveur des premières patrouilles de la Force conjointe du G5-Sahel, des éléments du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) ont été arrêtés, mais finalement libérés sous la pression de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).

Pourtant, des indices probants ont démontré toute la complicité qui existe entre des mouvements signataires de l’accord et des groupes terroristes.

De sources proches du dossier, des responsables des groupes signataires murmurent que la Force conjointe du G5-Sahel ne pourra pas réussir sa mission sans la participation de leurs éléments. L’argument avancé est que ce sont leurs hommes qui maitrisent le terrain.

Certains leaders des groupes signataires veulent être même considérés comme une entité de cette force dont l’ultime ambition est de lutter contre le terrorisme.

Officiellement, les groupes signataires ne peuvent pas mettre cette doléance sur la place publique. En représailles, ils refusent purement et simplement toute collaboration.

Pour beaucoup d’observateurs, l’attitude des mouvements  signataires face à la Force conjointe du G5-Sahel est louche et dévoile toute la duplicité avec les groupes terroristes.

Des raisons objectives et profondes qui devront conduire le G5-Sahel à écarter les mouvements signataires dans la lutte contre les terroristes. Par exemple, sur le terrain, il est difficile de faire la différence entre mouvements signataires et groupes terroristes, tant ils cohabitent sans heurts.

A.M.C.

source: L’indicateur du Rénouveau

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