L’Agence de gestion des stations d’épuration du Mali (Angesem) traverse des moments difficiles sous sa directrice générale, Mme Assian Sima. Malgré la volonté de l’Etat malien de faire de cette structure un fleuron, elle traine les pieds. La DG en est la cause.
Rien ne va plus à l’Angesem, du moins si l’on en juge par tout ce qui se passe dans cette boite où Mme Assian Sima dicte sa loi. En effet, depuis sa nomination à la tête de cette Agence, les difficultés s’entassent même si les rapports des conseils d’administration font croire à la tutelle que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Au nombre des difficultés, la gestion chaotique des biens. Comment comprendre les millions de F CFA investis dans des constructions et entretiens de stations de traitement d’eaux usées sans aucun impact ? Des efforts de l’Etat sont en train d’être assurément sabotés par Mme la directrice et certains de ses proches.
Ce qui est sûr, plus de 700 millions ont été injectés dans la construction de la station de traitement des eaux usées de l’hôpital de Point G. Le suivi et l’entretien posent d’énormes problèmes puisque le site est déjà dans un état de délabrement avancé.
Qu’en est-il des 700 millions de F CFA pour la construction de la station de traitement des eaux des teinturières où l’argent est fini bien avant l’inauguration ? Conséquence : il n’y a aucun moyen de transport adéquat pour ravitailler la station des eaux de teinturerie de Bamako rive gauche et rive droite.
On s’interroge aussi sur la destination prise par la colossale somme de 900 millions de F CFA destinée à la construction du siège de l’Agence. Depuis trois ans, à chaque conseil d’administration, on parle de la poursuite de ce siège. Ça grogne déjà du côté du ministère de tutelle
Plus de détails dans nos prochaines parutions.
D.Kéita