Les syndicats des pharmaciens d’officine (SYNAPPO) et ceux des laboratoires d’analyses biomédicales privées ( SYNAPHARM) ont enfin trouvé un accord avec la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CANAM). Face à cela, la suspension illimitée des services AMO prévus par les deux syndicats aujourd’hui a été levée.
L’information a été donnée, hier mercredi, dans un communiqué conjoint du SYNAPRO et du SYNAPHARM qui ont décidé de faire une trêve dès ce mercredi 19 mars.
« Nous syndicats (SYNAPPO et SYNAPHARM), décidons de lever, à compter de ce mercredi 19 mars 2025, le préavis de suspension de service AMO dans les officines de pharmacie et laboratoires biomédicales conventionnés » peut-on mire dans leur communiqué.
Selon les syndicats, cette décision fait suite à la commission paritaire d’urgence tenue le vendredi 14 mars 2025. Ainsi, ils ont tenu à remercier l’ensemble des pharmaciens pour le soutien apporté à leur préavis de grève déposé le 5 mars dernier sur la table du ministère de la santé et du développement social en raison du retard de remboursement des factures AMO échues.
Ils rappellent à cet effet, les difficultés liées à l’approvisionnement, aux retards du remboursement par la CANAM et au respect des engagements contractés auprès des grossistes répartiteurs.
Cependant, suite aux discussions avec les parties prenantes, les syndicats annoncent quelques avancées les amenant vers une trêve. Il s’agit du niveau de remboursement des factures échues ; des dispositions annoncées par la CANAM et les organismes de gestion délégués (OGD) ; de l’engagement des plus hautes autorités à procéder, dans un bref délai, au remboursement de toutes les factures AMO échues.
Enfin, ils exhortent la CANAM et les OGD à poursuivre leurs efforts pour assurer le remboursement effectif des factures AMO en respectant les délais conventionnelles ; la tenue régulière des commissions paritaires ; l’examen et la résolution des préoccupations liées aux services AMO, notamment en ce qui concerne des droits des assurés AMO et les nombreux rejets injustifiés de fiches de soins.
PAR AMINA SISSOKO