L’ONG internationale, dénonce les graves atteintes aux libertés en cours dans ce pays à quelques semaines des élections contestées.
La campagne pour la présidentielle du 12 décembre se déroule dans un “climat de répression” et d’atteintes aux libertés. C’est ce que dénonce Amnesty international. L’organisation internationale des droits de l’homme affirme que cette situation est défavorable à la libre expression des opinions.
Amnesty se déclare ” profondément préoccupée par ce climat de répression et de restrictions aux libertés d’expression qui marque ce début de campagne électorale”, a déclaré jeudi Hassina Oussedik, directrice de l’antenne algérienne de l’organisation.
Dans un communiqué, Hassina Oussedik, précise que “le respect des droits à la liberté d’expression, d’association et de réunions “est une condition essentielle dans tout processus électoral”.
“Les opposants aux élections ou aux politiques menées par le gouvernement doivent avoir la possibilité d’exprimer leurs opinions sans crainte de représailles ou de répression” souligne le communiqué.
Toutefois, depuis l’ouverture dimanche de la campagne électorale, les déplacements et les réunions des cinq candidats sont régulièrement perturbés par des opposants à la tenue du scrutin.
Les prochaines élections doivent permettre d’élire le successeur à Abdelaziz Bouteflika, contraint à la démission début avril par un mouvement sans précédent de contestation, le “Hirak”.
Des dizaines de personnes ont été arrêtées, et d’autres condamnées lors de ces rassemblements et lors de manifestations contre la tenue du scrutin, rejetée par le “Hirak” qui estime qu’il ne vise qu’à régénérer le “système” au pouvoir en Algérie depuis 1962.
BBC