routière à travers le pays. A Bamako, un des axes très empruntées par les
usagers sont concernés par un programme de rénovation. Il s’agit du
tronçon reliant le 3ème pont de Bamako à la Route Nationale Numéro 6 – Tour
d’Afrique. Le contrat confié au Groupe Razel Mali, filiale de Razel BEC est en
train d’être exécuté à hauteur de souhait si l’on se réfère aux témoignages de
certains riverains et autres usagers.
Les travaux qui sont actuellement en cours consistent à l'aménagement en 2×2
voies du tronçon reliant le 3ème pont de Bamako à la RN 6 (3,260 km), y compris la
construction d'un échangeur au croisement de la RN 6 et la réhabilitation de la
section Tour d'Afrique-Yirimadio de la RN 6 (6,5 km). De façon spécifique, les
travaux du terrassement (165 000 m3), des travaux de chaussée (95 000 tonnes
d'enrobés), un passage supérieur de 190 ml, de l'assainissement (un canal bétonné,
30 km de caniveaux et de dalots, 85 km de bordures), des réseaux (électricité, eau,
télécom – avec notamment leur déplacement) qui desserviront les infrastructures et la
réalisation de l'éclairage public. Le sieur .B .K‘ réparateur de moto aux bords de la
route à exprimer toute sa satisfaction.’’ La poussière disparait peu à peu, aujourd’hui
nous pensons que les travaux avancent bien et le bitume est déjà posé par
endroit. L’endroit se modernise et nous ne demandons que cela’’. Un autre
travailleur du coin en la personne de M. Diarra , pompiste d’affirmer « la chose que
j’ai vraiment appréciée des travaux, c’est les canaux d’évacuations des eaux. Car
notre seul problème, c’est surtout pendant l’hivernage où, l’eau bloque tous les
passages. Il nous arrive souvent de fermer la station parce que les engins ne
peuvent pas venir jusqu’ici pour s’approvisionner en carburant. Donc ces travaux
vont résoudre ce problème même si, nous pensons que des mesures doivent être
prises pour que les gros porteurs puissent rouler doucement. Ce n’est en tout cas
pas encourageant de revenir sur ce goudron qui a été construit il y a moins de 20
ans ». Après avoir démontré toute son expertise technique et sa capacité à gérer de
grands projets à l'international en construisant la 1ère route bituminée du Cameroun,
la route Douala-Edea, Razel-Bec exportera ensuite ses compétences en Algérie dès
1954 puis en Guinée en 1957, sur des chantiers d'infrastructures de routes
principalement. Fin des années 80, Razel-Bec a mené des chantiers dans
pratiquement tous les pays d'Afrique de l'ouest et d'Afrique centrale (Gabon,
Sénégal, Mali, Côte d'Ivoire, Niger, Ghana, etc.) et a développé son champ
d'intervention : aéroport, chemin de fer, barrages, VRD…Grâce à ses multiples
compétences, l'entreprise propose à ses clients une offre globale multimétiers,
notamment en génie civil industriel et sur les problématiques de traitement de l'eau,
métiers porteurs pour les décennies à venir et sur l'ensemble du continent africain.
Au-delà des frontières africaines, Razel-Bec met à profit son expertise de gestion de
grands projets à l'export et intervient dans les Caraïbes sur des projets de routes ou
d'aéroports, mais aussi au Moyen-Orient ou en Asie du sud-est.
Mountaga Diakité
source l agora