Le plan était précis. Et il fait froid dans le dos. La presse allemande dévoile aujourd’hui les grandes lignes de l’attentat qui a été évité mardi dernier à Hanovre, où l’Allemagne devait affronter les Pays-Bas en amical. La rencontre a été annulée moins de deux heures avant le coup d’envoi pour des raisons de sécurité. Les autorités allemandes ont en fait été prévenues par leurs homologues français de l’imminence d’une attaque terroriste. Quatre jours après les attentats qui ont fait 130 morts et de nombreux blessés à Paris.

Des informations ont été échangées, notamment des noms de suspects qui n’étaient pas dans les fichiers de la police outre-Rhin. Elles ont permis d’éviter un carnage. Selon les médias allemands, les terroristes avaient prévu de faire exploser trois bombes à l’intérieur du stade durant la rencontre. Sous les yeux de la chancelière Angela Merkel, qui avait prévu de prendre place en tribunes.

Aucun explosif retrouvé sur place

Deux autres bombes, près d’un arrêt de bus et à la gare, étaient également prévues. De quoi craindre un véritable bain de sang. Heureusement, le pire a pu être évité et le stade, encore très clairsemé, a été rapidement évacué. Aucun n’explosif n’a toutefois été retrouvé sur place. La police allemande, qui n’a procédé à aucune arrestation en marge de cette annulation, travaille sur l’existence d’une possible cellule terroriste sur son sol.