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Aliou Diallo : « je ne suis pas d’accord avec les conclusions des concertations (…), allons aux élections pour choisir notre Président, nos Députés et nos Maires »

Outre le meeting des partis politiques du Mali, le président d’honneur du parti Alliance démocratique pour la paix-Maliba (ADP-Maliba), Aliou Diallo s’est exprimé sur les conclusions issues de la relecture de la loi N°05-047 du 18 août 2005 portant charte des partis politiques. Via une publication faite sur sa page Facebook en date du lundi 5 mai 2025, le responsable a clarifié sa position sur la situation socio-politique prévalant au Mali.

« Si, depuis quelques années, je ne m’adresse aux Maliens que lors des grands événements (22 septembre, nouvel an, fêtes religieuses…) et que je m’impose un devoir de silence par amour pour notre cher Mali, les actualités politiques récentes m’obligent à sortir de ma réserve », a annoncé le président d’honneur. Pour Aliou Diallo, le Mali dispose une Constitution adoptée et promulguée en juillet 2023 suite à un référendum. Cette Constitution a été votée par le Peuple souverain du Mali et a coûté des milliards de francs CFA payés par le Trésor Public malien. Aujourd’hui, l’argent du même Trésor Public malien a été utilisé pour financer des « concertations des Forces vives de la Nation » qui recommandent de désigner le Président de la République du Mali sans élections. Ce qui, pour lui, est en contradiction avec l’article 45 de la nouvelle Constitution, stipulant que le Président de la République est élu pour un mandat de cinq (05) ans au suffrage universel direct et qu’il n’est rééligible qu’une seule fois. Le président d’honneur trouvera que c’est une véritable « forfaiture » à l’encontre de la Constitution que les autorités de la transition ont pourtant fait voter ! D’après lui, il est inadmissible de gaspiller l’argent de l’Etat pour organiser des concertations qui recommandent de violer la constitution. Où va notre pays ?  S’interroge Aliou qui a poursuivi en ces termes, « je ne suis pas d’accord avec les conclusions des concertations parce qu’elles nous proposent de violer notre Constitution. Le multipartisme qui a été acquis de haute lutte dans le sang en 1991 doit être préservé de même que l’élection du Président de la République au suffrage universel direct ». « Allons aux élections pour choisir notre Président, nos Députés et nos Maires conformément à notre Constitution. C’est ainsi que nous pourrons, pour Aliou, construire un Mali nouveau dans la stabilité, condition préalable à son essor économique et à son développement durable pour plus de prospérité, de tranquillité et de bien-être du peuple malien ». Cette position va à l’encontre de celle défendue par Youba Ba, président du parti ADP-Maliba. Ce dernier est actuellement nommé ministre de l’Elevage et de la Pêche et défend la posture du gouvernement de la transition, visiblement engagé pour la dissolution des partis et l’élévation de Assimi au rang du Président de la République avec un mandat de 5 ans. Lesquelles recommandations ont été formulées par les participants desdites concertations.

Mamadou Diarra

Source : Le PAYS
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