Le Président d’honneur de l’ADP-Maliha, Aliou Boubacar Diallo, qu’on dit pourtant avoir des idées à mettre sur la table, qui a été le à la présidentielle de 2018, ne commet-il pas l’irréparable en décidant de se la couler douce loin de la souffrance des Maliens?Dans le Mali d’aujourd’hui, ce sera vraiment dur pour certains de nos politiciens en villégiature pour convenance personnelle ou en cavale pour échapper à la justice, de revenir un jour regarder les Maliens dans les yeux pour solliciter leur suffrage Lors de la prochaine élection présidentielle
Parmi ceux- ci, il y a Aliou Boubou Diallo, Dr Boulon Cissé et Tieman Hubert Coulibaly… La liste n’est pas exhaustive. Et pour cause: pour les avoir abandonnés en plein vol quand c’etait chaud! Aliou Boubacar Diallo, qui prône un Mall uni et fort, aurait, selonses partisans, plus de vision et d’ambition pour s’attaquer à des problématiques au cœur des préoccupations des Maliens. Raison bien suffisante pour mettre ses absences prolongées et répétées au Mali, Loin de la misère que vivent ses compatriotes en ces temps qui courent au compte de mauvais casting ou d’amateurisme politique, qui risque cependant de lui être fatale lors des prochaines présidentielles.
Tout au contraire donc de la politique de proximité qu’on lui prêtait à cause de ses actions humanitaires en faveur des couches défavorisées de notre société, cette dimension sociale reste un atout de taille qui lui échappe aujourd’hui. Dr Boubou Chai a adhéré à l’Union pour la République et la démocratie (URD) sous prétexte qu’il partage l’idéal de paix et de justice de ce parti. Mais si l’ancien Premier ministre d’IBK a déposé ses bagages à l’URD, c’est parce qu’il nourrit depuis la chute de son mentor, des ambitions politiques. Or on le sait, pour être candidat, il faut être militant d’un parti politique, à défaut d’en créer soi-même un. le temps que ça prend pour opérationnaliser un parti là certainement amené à prendre un raccourci, non pas sans saper la cohésion au sein de l’URD, aujourd’hui cassé en deux à cause des textes qui indiquent que pour être candidat du parti à l’élection présidentielle, il faut être militant dans un comité de base. S’il a pu franchir ce cap en adhérant à la section de Djenné, il n’a pas cependant pu montrer sa capacité de rassembler autour de sa personne toutes les structures du parti. Le fait pour pour lui aussi de fuir le pays le condamne dans les jours, mois à venir de vouloir prétendre un jour solliciter le suffrage des Maliens qui, que nul n’en doute ne seront pas prêts à faire cadeau à des gens les abandonnés en plein vol, préférant aller faire la samba ailleurs alles liela sambe ailleurs pendant que eux ils triment au pays. Point de soutien en effet pour les Maliens prix entre deux feux à savoir galère et la crise énergétique.
Idem pour le président de L’union pour la Démocratie et le Développement (UDD, Tieman Hubert Coulibaly lui aussi ayant profité de la situation pour prendre la tangente. Depuis, il se contente de critiquer les dirigeants de la Transition, sans pourtant daigner venir à la justice de son pays, en laquelle il disait faire confiance…
Le soir de Bamako