La relation entre Alger et Paris a connu de multiples orages, auxquels ont succédé de modestes éclaircies. Mais cette fois, les responsables algériens n’en démordent pas : aucun signe de fléchissement de leur position, hors de la participation du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamara, à la conférence de Paris sur la Libye, le 12 novembre.
« Cela signifie que les deux pays peuvent continuer d’avancer sur certains dossiers comme celui la Libye, mais la crise entre Alger et Paris ne se réglera pas avant le scrutin présidentiel français d’avril 2022 », estime une source diplomatique à Alger, qui fait remarquer que Ramtane Lamamra a médiatisé sur son compte Twitter ses rencontres avec la ministre libyenne des Affaires étrangères Najla al-Mangoush et son homologue saoudien le prince Fayçal Ben Farhan Al Saoud, en marge de la Conférence de Paris, mais pas « un mot sur un éventuel échange avec les autorités françaises ».