Mercredi 11 avril 2018, un avion militaire algérien s’est écrasé juste après son décollage de la base militaire de Boufarik. Les victimes de ce crash ont été dénombrées par le ministère de la Défense à 257 morts.
C’est une tragédie sans précédent qui vient de toucher l’Algérie le mercredi dernier. Un Iliouchine 76 s’est écrasé juste après son décollage dans la zone de la base militaire de Boufarik. Selon les informations, ce drame a coûté la vie à 257 personnes. Les victimes sont pour la plupart des militaires et des membres de leur famille, les 10 membres de l’équipage font également partie.
Informés du drame, les pompiers ont déployé sur-le-champ une dizaine de camions, une centaine d’ambulances se sont mobilisées afin de maitriser la flamme qui s’était emparée de l’épave et d’évacuer rapidement les quelques survivants qui seraient à l’intérieur. À ce titre, toute la zone où a eu lieu l’incident a été complètement bloquée, même les journalistes n’y avaient plus accès.
En ce qui concerne les causes du crash, jusqu’au mercredi soir, aucune explication n’avait été donnée. Toutefois, le ministre de la Défense algérienne, Ahmed Gaïd Salah, a demandé d’ouvrir les enquêtes afin que la lumière soit faite rapidement sur les circonstances ayant provoqué cette tragédie, la 4e la plus meurtrière au monde. Cet avion serait en partance pour Tindouf et Béchar.
Ce crash n’est pas le premier en Algérie, mais c’est le plus catastrophique qu’il a connu ces derniers temps. On se rappelle qu’en 2014, Air Algérie quittant Ouagadougou pour Algérie ayant à bord une compagnie espagnole, Swiftair, s’était écrasé au nord du Mali. Les passagers comprenaient plusieurs nationalités : des Burkinabés, des Espagnoles, des Algériens voire des Libanais. Alors, ces genres de crashs sont une monnaie courante pour ce pays.
Fousseni TOGOLA
Source: Le Pays