Après sa garde à vue de 3 jours dans les locaux de la brigade d’investigations judiciaires (BIJ) de Bamako et suite à son audition par le commissaire principal et la confrontation devant le procureur, l’usurpateur Moussa Diakite, malien installé en Guinée (photo ci-contre) comparaîtra au tribunal le 7 janvier 2020 pour 4 chefs d’accusation.
Il risque :
- pour Simulation d’infraction : peine encourue (1 mois à 3 ans d’emprisonnement et une amende de 20 000 à 100 000 F CFA)
- Dénonciation calomnieuse : peine encourue ( 1 mois à 3 ans d’emprisonnement et une amende de 25 000 à 300 000 F CFA)
- Tortures : peine encourue (1 à 5 ans d’emprisonnement)
- Usurpation de titres ou de fonctions : peine encourue (6 mois à 2 ans d’emprisonnement et une amende de 25 000 à 50 000 F CFA)
Le cumul des peines n’étant pas d’application, s’il est reconnu coupable des 4 infractions, il pourra être condamné à la peine la plus élevée qui est de 5 ans.
A noter qu’une autre plainte est déposée aussi en Guinée contre Moussa Diakité qui se disait président du CSDM dans ce pays.
Par ailleurs, il y a quelques années, ce même Moussa Diakité fut déjà emprisonné par le haut conseil des maliens de l’extérieur pour les détournements…
Source : Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne