Un enseignant sud-africain otage au Yemen et que ses ravisseurs menaçaient d’exécuter vendredi faute de rançon, est “toujours vivant mais pas en bonne santé”, a indiqué samedi l’ONG sud-africaine qui a renoué le dialogue pour tenter de le faire libérer.
Un enseignant sud-africain otage au Yemen et que ses ravisseurs menaçaient d’exécuter vendredi faute de rançon, est “toujours vivant mais pas en bonne santé”, a indiqué samedi l’ONG sud-africaine qui a renoué le dialogue pour tenter de le faire libérer.
“Ils (ses ravisseurs) ont dit qu’il était vivant mais, de leur propre chef, ils ont aussi dit qu’il n’était pas en très bonne santé”, a indiqué à l’AFP Imtiza Sooliman, président de Gift of the Givers.
Le représentant de l’association sur place au Yemen a eu un contact samedi à l’aube avec les ravisseurs, et obtenu un nouveau délai de “trois semaines”, a-t-il précisé, alors que le dialogue et les pourparlers étaient été complètement interrompus ces derniers jours.
Pierre Korkie, un enseignant de 56 ans, avait été enlevé en mai 2013 en compagnie de sa femme Yolande dans la ville de Taiz au Yemen où le couple vivait depuis quatre ans.
Son épouse, relâchée le 10 janvier, a depuis annoncé que les ravisseurs de son époux menaçaient de l’exécuter si elle ne payait pas une rançon de 3 millions de dollars (2,2 millions d’euros). L’argent était exigé au plus tard pour vendredi.
Des centaines de personnes ont été enlevées au Yemen ces 15 dernières années. Presque toutes ont été libérées saines et sauves. Les otages sont utilisés par les ravisseurs comme moyen de pression envers le gouvernement central.
L’Afrique du Sud a dépêché vendredi son vice-ministre des Affaires étrangères Ebrahim Ebrahim au Yemen.
© 2014 AFP