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Afrique du Sud : Après Zacube-1, Zacube-2 bientôt lancé

Le 17 avril dernier, une annonce importante a occupé tous les esprits au sud-Afrique, mais aussi du monde entier. Il s’agit du lancement prochain du second satellite moderne par l’Afrique du Sud. Il se nomme Zacube-2. C’est une véritable contribution au contrôle de l’environnement.

Après Zacube-1 lancé en 2013 dans l’objectif d’étudier le climat, l’Afrique du Sud s’apprête à lancer Zancube-2. Mmamoloko Kubayi-Ngubane, ministre sud-africain des Sciences et des Technologies, a annoncé le mardi 17 avril le lancement prochain de ce second satellite. Le lancement officiel doit se faire en juillet prochain en direction de l’Inde, a-t-il précisé.

À l’occasion de cette importante annonce, une  grande cérémonie a été organisée dans l’enceinte de l’université de technologie de la péninsule du Cap (CPUT). C’est cette université en  collaboration avec l’institut franco-sud-africain de technologie qui a réalisé ce prodigieux projet. Zacube-2 constitue le plus gros et le satellite cubique le plus moderne  à voir le jour sur le continent africain.

L’importance de ce satellite, aux dires des spécialistes, c’est qu’il permettra de suivre le mouvement des navires sur le long des côtes sud-africaines, mais aussi d’avertir sur les feux de brousse. Cela est rendu possible grâce à un dispositif intégré en ce sens. La conception de ce dispositif est une œuvre du conseil sud-africain pour la recherche scientifique et industrielle.

Ce satellite relève du financement du Département sud-africain des sciences et technologies, mais il se trouve géré par l’Agence nationale de l’Afrique du Sud. Aux dires du ministre des Sciences et des Technologies, la réalisation de ce satellite est rendue possible grâce au partenariat entre l’université de Montpellier en France, l’ambassade de France en Afrique du Sud et la Chambre de commerce de Paris.

Cette réalisation constitue une preuve tangible qu’en matière de technologie, l’Afrique fait de grandes prouesses. Les Africains font de plus en plus de progrès en matière de technologie. Ce qui pourra avoir des répercussions positives dans un avenir proche pour le développement du continent.

Fousseni TOGOLA

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Afrique : La monnaie unique bientôt une réalité

Lundi 16 avril 2018, le Directeur des Affaires Economiques à la Commission de l’Union Africaine rassure qu’entre 2018 et 2034, la monnaie unique pourrait devenir une réalité en Afrique. C’était lors d’une conférence de presse en marge de la réunion du comité technique stratégique sur les affaires monétaires au siège de l’Union Africaine en Éthiopie.

 

La conférence de presse de l’Union Africaine à Addis Abeba, le 16 avril dernier, a fait tourner tous les regards sur l’horizon 2028-2034. Le Directeur des Affaires Economiques à la Commission de l’Union Africaine, Dr Kouassi, fait part lors de cette cérémonie de la question de la monnaie unique qui pourra se voir devenir une réalité autour des années 2030. Cette conférence s’est effectuée en marge de la réunion du Comité Technique Stratégique sur les affaires économiques, la planification économique et l’intégration africaine.

À ce titre, il a tenu à rappeler la nécessité d’accélérer la mise en place de la banque centrale africaine qui doit être installée au Nigéria. Celle-ci est appelée à coordonner les actions des autres banques se trouvant de part et d’autre sur le continent. Il a également évoqué la question de la bourse des valeurs mobilières africaines qui devrait permettre aux pays africains de faire intervenir les innombrables épargnes se trouvant sur le continent.

Il faut rappeler que dans le cadre de la réalisation rapide de cette question de monnaie unique, des chefs d’État faisant partie du groupe de travail sur cette monnaie  de la CEDEAO s’étaient réunis le 21 février dernier. Dans ce cadre, ils ont eu à adopter des mécanismes en vue d’accélérer la mise en œuvre dudit projet. À cet égard, ils avaient fixé la date du lancement pour 2020. Là, il n’était pas question d’attendre à ce que tous les pays donnent un avis favorable, mais plutôt partir avec ceux qui se sentent engagés dans la procédure.

Au regard de cette conférence du lundi, nous pouvons d’ores et déjà dire que les choses accélèrent comme prévu.

Fousseni TOGOLA

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Migration : Violation grave des droits de l’homme au Yémen

Mercredi 18 avril 2018, l’ONG Human Right Watch (HRW) fait part dans un rapport des souffrances qu’endurent les migrants africains détenus au Yémen. En conséquence, il demande aux autorités yéménites de faire respecter les normes internationales de détention. 

L’Human Right Watch, une ONG de défense des droits de l’homme, a déploré dans un rapport en date du 18 avril toutes les violations des droits humains au Yémen. Les migrants africains qui arrivent sur ce territoire subissent plusieurs formes de violences allant de la torture physique aux violences sexuelles.

Ils sont de différentes catégories à arriver au Yémen. Des hommes, des femmes aussi bien que des enfants. Ils quittent l’Afrique à la recherche d’un monde meilleur et tombent sur des individus qui abusent d’eux. Ils sont victimes de violence physique et sexuelle de la part de certains fonctionnaires yéménites d’après le rapport HRW.

Cette ONG a tendu son micro à quelques migrants dans un quartier Yéménite dénommé Buraika qui ont accepté de se confier. Des responsables du gouvernement ont également été interrogés.  Certains migrants racontent avoir été battus par des hommes armés de barres métalliques dans les centres de détention. D’autres disent avoir subi des agressions sexuelles. En conséquence, beaucoup ont vu leur état de santé décliné. Certains migrants illégalement rentrés et arrêtés, des garçons, racontent avoir été violés par des gardiens de leur centre de détention. « Chaque nuit, ils en prenaient un, pour le violer. Pas tous. Les plus petits. Je connais sept garçons qui ont été agressés sexuellement », raconte  un ex détenu.

Face à ces violences graves, l’ONG de défense des droits humains interpelle le gouvernement yéménite à plus de responsabilités. Il doit revoir sa relation aux droits de l’homme. Les Normes internationales de l’ONU doivent être respectées dans les centres de détention. Les prisons pour les femmes doivent être gardées par les femmes, celles des hommes par les hommes.

Il faut noter qu’ils sont près de 87 000 personnes en 2017 à quitter l’Afrique pour rejoindre le Yémen d’après le rapport du Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR). Enfin, il faut noter également que le Yémen est traversé par une crise sans précédent provoquant une grave crise humanitaire. Cette crise fait suite à une guerre opposant les rebelles Houthis et les militaires pros gouvernement.

Fousseni TOGOLA

Le Pays

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