Après les affrontements entre les habitants de leur village et ceux de Komissana, situés tous les deux dans la Commune de Djallon Foulah, cercle de Yanfolila, ayant fait 6 morts et des blessés, le mercredi 23 juin dernier, l’Association des ressortissants de Siradjouba à Bamako a organisé, le samedi 26 juin 2021, un point de presse pour interpeller les autorités de la Transition.
Selon le Porte-parole de l’Association des ressortissants de Siradjouba, Kali Diallo, depuis plusieurs années un litige foncier oppose leur village à celui de Komissana concernant un site d’orpaillage dénommé « N’Gueila », qui est situé entre Komissana et Siradjouba, non loin de la frontière guinéenne.
« Nous avons entamé plusieurs procédures. L’affaire se trouve actuellement devant la justice, qui a interdit aux deux villages de mener des activités sur le site en question. En plus de l’aspect judicaire, il y a eu plusieurs missions de bons offices menées les patriarches du Wassoulou », a-t-il rappelé.
La médiation menée par les patriarches du Wassoulou a reconnu, il y a quelques jours, que « ce site d’orpaillage appartient à Siradjouba. Et elle a fait des propositions pour que les deux villages puissent travailler ensemble sur le site.
« Nous avons accepté toutes les propositions de la médiation au nom du vivre-ensemble avec nos frères de Komissana, qui devaient apporter leur réponse le lundi 24 juin 2021 sur les propositions de la médiation. A notre grande surprise, notre village a été attaqué le mercredi dernier », dira le Porte-parole.
Aussi, soutient Kali Sidibé, les affrontements du mercredi dernier entre les deux villages ont fait 6 morts.
« Il y a eu 6 morts du côté de Komissana. Nous n’avons enregistré aucune perte en vie humaine, mais certains de nos parents ont été blessés. Ils ont brûlé 22 de nos motos et 5 tricycles. Les habitants de Komissana, qui nous ont attaqués, étaient appuyés par des gens venus du village de Dalakan, situé en Guinée. Ces Guinéens ont traversé le fleuve Sankarani pour venir aider le village de Komissana contre nous », a-t-il déclaré. Avant de dénoncer la complaisance des autorités de Yanfolila dans cette crise. Lire la suite sur aumali…
A Diamouténé
Source: l’indicateur du renouveau