Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Affaire terroristes contre otage français : Me Mohamed Ali Bathily s’explique

Au cours d’un point de presse tenu dans la salle de conférence de son département la semaine dernière,  Le ministre de la Justice Me Mohamed Ali Bathily  entouré par les membres de son cabinet, a donné la vraie raison d’échange de prisonniers terroristes contre le dernier otage français au Mali, Serge Lazarevic.

Mohamed Ali Bathily ministre justice garde sceaux droit homme

Selon le conférencier  Le Mali n’a pas été contraint par la France à libérer le terroriste Wadoussène. Mais plutôt, c est les conditions de négociation de la libération du Serge Lazarevic qui sont à la base de cet échange entre prisonniers et otage. À ces dires les négociations ont été menées par d’autres pays. Ce sont ces Etats, dont la France, qui nous ont fait part des conclusions de  cette proposition qui demandait la libération de ces terroristes pour que l’otage français puisse avoir la vie sauve. A l’en croire  l’Etat malien  a accepté ce sacrifice en libérant ces assassins parce qu’une autre vie  celle de l’otage français était en danger. « On l’a libéré par devoir de reconnaissance et pour l’honneur de notre pays.  Refuser de libérer Mohamed Aly Ag Wadoussène contre l’ex-otage Serge Lazarevic pouvait être assimilé à un acte d’ingratitude à l’égard de  nos amis français et de déshonneur pour le peuple malien qui sait reconnaître ses bienfaiteurs ».

Pour illustrer ses propos enfin de calmer les esprits, le ministre Bathily a pris l’exemple sur l’échange de prisonniers opéré récemment  entre Bamako et les groupes suite à la visite du Premier ministre Moussa Mara en mai dernier à Kidal. A titre de rappel cette opération qui a abouti à la libération de nos militaires a été rendu possible grâce à la médiation de la MINUSMA et de la France. « Juste pour dire que nous avons procédé par le passé à la même démarche pour sauver la vie de nos propres compatriotes. Donc, il n’y avait pas de raison  qu’on refuse  d’accorder ces faveurs à un soutien comme la France. Qui a stoppé  la progression des groupes terroristes vers le sud. Et qui a perdu ses enfants pour sauver notre pays. J’ai dit à mes compatriotes que c’est une décision difficile. Mais, on a fait pour l’honneur et la dignité des maliens. »  A-t-il expliqué tout en précisant  que l’action de justice contre ses terroristes n’est pas éteinte et qu’ils seront traqués par la justice de notre pays jusqu’à leur dernier souffle a-t-il conclu. 

SOURCE: L’Enquêteur  du   29 déc 2014.
Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance