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Affaire Holande-Julie Gayet : Et si c’était au Mali ?

De la même manière que la démocratie est un produit importé des occidentaux, la débauche, l’infidélité et le vagabondage sexuel des dirigeants en sont aussi pour l’Afrique.

Moustapha Diawara journaliste mouvement national azawad mnla mali

 

Comme des joyaux, toutes ces affaires salles des dirigeants européens et américains portent des noms de femmes : Mazarine, Monica Lewinski, Diana, Rama Yade, Carla Bruni, Anne Saint-Claire, Nafissatou Diallo, Julie Gayet…

 

 

Retardons-nous un peu  sur la dernière, mise au goût du jour : Julie Gayet. Une belle artiste française dont le magazine ‘’Closer’’ indexe comme ‘’deuxième bureau’’ de la première personnalité de la France, François Hollande, obligeant la compagne de ce dernier, une autre belle journaliste Valérie Trieweiler à se donner une bouffée d’oxygène dans un hôpital parisien.

 

 

« Les affaires privées se traitent en privée ». Cette déclaration de François Hollande, loin d’étouffer cette affaire vraiment ‘’privée’’ l’a plutôt envenimé. La presse française en a fait ses choux gras. Au point d’amener, un ministre a enlevé le nom de l’incriminée de la liste d’un jury célèbre. Elle, à intenter un procès contre ‘’Closer’’. Cette poudre continuera, aussi longtemps qu’on peut imaginer, à polluer les ondes des radios, les cameras des télévisions et les unes des journaux françaises.

 

 

Ça aurait été au Mali, aucun ‘’pauvre’’ journal de la place à fortiori une radio ou une télé privée n’oserait révéler de telles informations. En sachant que, pour l’opinion publique nationale, celles-ci peuvent friser certaines valeurs sacrosaintes de notre société, relatives au respect de la vie privée de l’autre. Mais aussi, détruire des foyers et rendre des enfants impures vis-à-vis de leur milieu.

 

 

C’est pourquoi le silence radio continue d’être maintenu sur des affaires rocambolesques, déroulées au Mali. Comme, celle concernant cet ancien président qui s’est marié avec la fille d’un garde de la présidence.

 

 

De cet autre président dont la femme partageait son lit avec des membres de son bureau politique.

 

 

De cet autre président qui était en séparation de corps avec sa femme, plusieurs mois avant la fin de son mandat.

 

 

Ainsi que de ce chef d’état qui vivait avec une artiste bien connue de la place.

 

Que dire des dérives passionnelles successives des chefs de gouvernement, présidents d’institutions et ministres de la République.

 

 

En longueur de journées les différentes rédactions sont inondées de ces artifices concernant des hauts cadres de la République, souvent photographiés en racolage à travers les recoins de la capitale et environs. Vus avec des artistes, secrétaires particulières  et femmes d’autrui faire des virées nocturnes.

 

 

On ne lui reconnaitra jamais ce mérite, sinon la presse malienne est respectueuse.

 

Respectueuse de son éthique, mais surtout de la vie privée des autres, mêmes s’ils sont des personnalités publiques.

 

Ainsi, tout pouvoir au Mali à intérêt que la presse ne se confesse pas.

La suite de l’affaire dite, ‘’La maîtresse du Président’’ est connue de tous.

Moustapha Diawara

SOURCE: Tjikan

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