Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne

Affaire du drone abattu: où est la Vérité ?

Dans la nuit du 31 mars au 1er avril, un drone Akinci de l’armée de l’air malienne a ciblé, dans la zone de Tinzaoutene, une importante réunion de leaders terroristes, dont Iyad Ag Ghaly et Bilal Ag Achérif, qui planifiaient une série d’attaques dans la zone des trois frontières. Au moment où il s’apprêtait à faire feu, il a été détruit par un missile de l’armée algérienne.

Revendiquant la destruction du drone, l’Algérie, par le biais de son ministère de la Défense nationale, a publié un communiqué le 1er avril 2025 justifiant son acte d’agression et de provocation par la sécurisation de ses frontières : « Dans le cadre des efforts consentis pour préserver nos frontières nationales, une unité de Défense Aérienne du Territoire de la 6ème Région Militaire a détecté et abattu, dans la soirée du premier avril 2025, vers minuit, un drone de reconnaissance armé, à proximité de la ville frontalière de Tin-Zaouatine en 6ème région militaire, ayant pénétré notre espace aérien sur une distance de deux (02) kilomètres. »
À travers une fuite de responsabilité qui ne trompe personne, l’armée algérienne tente de faire porter le chapeau à un excès de zèle de la 6ème région militaire. Face aux preuves incontestables produites par le Mali et l’AES (Alliance des États du Sahel) établissant la complicité de l’Algérie avec les groupes terroristes, le soutien et l’assistance qu’elle leur apporte, pour se sortir de cette situation délicate, elle emprunte l’argument de la faiblesse : l’injure et l’incohérence. Or, la ‘‘clique inconstitutionnelle’’ n’a nulle part traité le régime algérien de fils légitime du coup d’État contre le FIS (Front Islamique du Salut) et régenté par des généraux mafieux qui abhorrent la transparence.
En dépit de sa superpuissance légendaire, tremblant face à la perspective de la réciprocité dont les pays de l’AES ont les moyens opérationnels, l’Algérie s’empresse de fermer son espace aérien à la navigation aérienne en provenance ou à destination de l’État du Mali, et ce, à partir d’aujourd’hui 7 avril 2025. Elle tente de justifier sa frousse par les ‘‘violations répétées par l’État du Mali de notre espace aérien’’.

Le 10 avril 2025, le think tank Institut Géopolitique Horizons rapporte, sans être démenti à ce jour, que, selon des informations officielles, « le Général Mohammed Remdaniya, commandant du contrôle opérationnel aérien de la 6ème région militaire, ainsi qu’un colonel dont l’identité n’a pas été révélée, font actuellement l’objet d’une procédure judiciaire. Ils sont accusés de ne pas avoir respecté la chaîne de commandement et d’avoir engagé le feu contre le drone malien sans en référer préalablement au chef d’état-major Saïd Chengriha. »
Or, plusieurs sources et observateurs s’accordent à dire que : « Ces poursuites judiciaires ne sont qu’une diversion pour cacher une opération de protection d’Iyad Ag Ghaly. Les deux responsables militaires sont tout simplement sacrifiés pour dédouaner l’ANP (Armée Nationale Populaire) et réduire le ciblage du drone malien à un banal excès de zèle du commandement régional au sein de la 6ème région militaire. »
L’aveu calculé d’Abdelaziz Medjahed, Général-major à la retraite, directeur général de l’Institut national d’études de stratégie globale (INESG), lors de son entretien le 12 avril avec Meriem Abdou de Radio Alger 3, affirme que la destruction du drone des FAMa (Forces Armées Maliennes) résulte non pas d’une initiative isolée de responsables militaires régionaux, mais bien d’une décision prise à un niveau beaucoup plus élevé, impliquant probablement les services de renseignement algériens.
Le haut responsable stratégique algérien tente d’abord de charger le CEMOC (Comité d’État-Major Opérationnel Conjoint) en disant que l’affaire fait aussi partie de ses responsabilités, à savoir « la coordination entre les états-majors opérationnels des pays du Sahel ». Selon lui, c’est le CEMOC qui a en charge et la mission d’avertir et d’assurer la coordination des actions de l’ensemble.
« Comment se fait-il que le représentant du Mali, membre du CEMOC, n’ait pas averti les autres membres qu’il y a une opération de ce genre ? S’ils n’ont pas signalé cette action, ça peut aussi être un élément étranger à la région.
Nul n’ignore les capacités des drones à agir sur des milliers de kilomètres. Ce n’est pas la première fois que ça arrive. Ça veut dire que les responsables algériens membres du CEMOC ont suffisamment sensibilisé l’ensemble des acteurs sur la sensibilité de la chose. N’oubliez pas à quelle heure ça s’est passé. C’était au milieu de la nuit. Comment on peut identifier un drone qui porte les insignes d’un pays la nuit ? Et le signal, c’est un signal d’un élément inconnu qui a une approche hostile. Ils étaient dans l’obligation de prendre les mesures et d’abattre ce drone. »

Pour ceux qui ne le savent pas : créé par Décret n°84-398 du 24 décembre 1984, l’Institut National d’Etudes de Stratégie Globale (INESG) est une institution de l’État algérien, placée sous tutelle de la Présidence de la République. Il a pour principale vocation de mener, en concertation avec les secteurs et les institutions concernés, des activités d’analyses et d’études prospectives sur des questions stratégiques de la vie nationale et internationale. Ces études et analyses sont destinées à déterminer, comprendre et expliquer les facteurs et relations jouant un rôle déterminant en matière d’action politique, économique, sociale et culturelle, au plan géostratégique.
La question est : comment l’armée malienne, à des centaines de kilomètres, est-elle capable de détecter à travers ses vecteurs de surveillance une réunion de principaux leaders terroristes à Tinzaoutene, alors que la 6ème région militaire algérienne est incapable d’identifier un drone malien s’apprêtant à traiter les éléments terroristes sous son nez et sa barbe ?
C’est pourquoi le média en ligne Motivideo soulève des interrogations dont les réponses éclairent et soulignent des révélations troublantes : pourquoi un drone malien a-t-il été abattu en plein vol par l’armée algérienne alors qu’il pourchassait l’un des terroristes les plus redoutés du Sahel ? Pourquoi deux officiers algériens sont-ils aujourd’hui poursuivis dans ce qui semble être une affaire militaire banale, mais qui révèle peut-être bien plus ?
Qui a tiré sur le drone ?
La frappe qui a détruit le drone des FAMa aurait été effectuée sans que les hautes autorités algériennes n’aient été informées ni consultées. Ni le président Tebboune, ni le chef d’état-major algérien ne semblent avoir donné leur feu vert. C’est donc à un niveau subalterne local que la décision a été prise. En d’autres termes, une unité militaire algérienne a abattu un drone malien de sa propre initiative. C’est du moins ce qu’on voudrait faire croire. S’agit-il réellement d’une erreur de commandement ou sommes-nous face à la partie émergée d’un immense iceberg politico-militaire ?

Selon la webtv Motivideo, qui diffuse sur Youtube, aucune notification préalable des autorités maliennes n’a été reçue de la part de l’Algérie. Des autorités algériennes n’ont pas été averties d’une telle hostilité potentielle et découvrent les faits a posteriori tout comme la presse et l’opinion publique. Autrement dit, notre drone a été abattu dans un acte unilatéral improvisé sans validation hiérarchique. Une frappe en roue libre, une provocation faite par des généraux de la 6e région militaire algérienne sans coordination avec Alger, mais qui engage pourtant la responsabilité de tout un État.
Face à cette perte d’autorité dans la chaîne de commandement, on ne peut manquer de s’interroger si l’armée algérienne est en train d’échapper au contrôle du gouvernement central. Motivideo TV s’interroge aussi de savoir s’il y a des factions internes, comme les Services secrets de renseignement algérien, qui pilotent l’appareil militaire algérien au détriment du gouvernement algérien, ou s’agit-il simplement d’un excès de zèle militaire dans une zone sous tension extrême ? Et surtout, pourquoi Iyad Aghaly, ce chef terroriste que tous les services de sécurité de la région prétendent combattre, semble bénéficier d’un réseau de protection si solide qu’il aurait pu, une fois de plus, échapper à la mort grâce à une opération déclenchée par un État voisin ?

Simple incident frontalier ?
L’affaire du drone des FAMa abattu est bien plus qu’un simple incident frontalier, croit savoir Motivideo TV. Elle lève le voile sur une zone d’ombre qui persiste depuis plus d’une décennie dans la guerre sahélienne : celle des alliances ambiguës, des complicités silencieuses et des enjeux souterrains de la géopolitique régionale. Loin des discours officiels de lutte contre le terrorisme, certaines puissances, y compris celles qui se présentent comme les garantes de la stabilité régionale notamment, pourraient en réalité entretenir, manipuler ou instrumentaliser des groupes armés pour défendre leurs intérêts stratégiques.
À partir de cette crise, une vérité dérangeante semble émerger grâce aux révélations de l’Institut Horizon géopolitique : la protection d’Iyad Aghaly par certains cercles du pouvoir algérien ne relèverait pas du fantasme, mais d’un choix politique structuré, couvert par des opérations secrètes bien organisées.

Algérie, un État mafieux au cœur du terrorisme ?
Ce drone malien abattu sans avertissement n’est pas un incident isolé. C’est la phase visible d’un séisme politique qui secoue actuellement les fondations de l’État algérien. Car, derrière cette frappe improvisée se cache une vérité bien plus dérangeante : une armée qui agit sans ordre, des généraux qui n’obéissent plus au pouvoir civil et des services secrets qui manipulent l’équilibre régional depuis l’ombre.
En Algérie, les services de renseignement militaire, le tristement célèbre DRS (Département du renseignement et de la sécurité), n’ont jamais totalement lâché les rênes du pouvoir. Même affaiblis, ils continuent de peser dans les grandes décisions sécuritaires, souvent sans consultation du président Abdelmadjid Tebboune ou des institutions officielles.
Ce sont eux, tapis dans l’ombre, qui contrôlent les frontières, les flux d’armes et les opérations clandestines. Et ces hommes de l’ombre ne sont pas des technocrates neutres. Ce sont les héritiers d’un système mafieux militarisé, bâti sur les trafics, les liens troubles avec certains groupes terroristes et la déstabilisation des pays voisins. Car oui, disons-le clairement : l’Algérie, sous couvert de diplomatie, a longtemps été un sanctuaire et un soutien logistique pour plusieurs groupes armés terroristes opérant dans le Sahel, note Motivideo.

Le GSPC, devenu AQMI, a profité de complicités au plus haut niveau pour circuler, s’entraîner et frapper. Le nord de notre pays, notamment Kidal, a été durant des années le théâtre d’une stratégie algérienne officieuse : affaiblir le Mali, maintenir un chaos contrôlé et empêcher l’émergence d’un pouvoir central fort. Et aujourd’hui, ce système est en train de s’effondrer, car l’AES ne joue plus le jeu. Le Mali, le Burkina et le Niger ont décidé de briser la spirale. Ils traquent sans pitié les groupes armés, reconquièrent leur territoire et démasquent peu à peu les réseaux de soutien qui alimentaient les terroristes depuis les pays voisins, explique la webtv.
C’est dans ce contexte que surgit une bombe : les révélations explosives de l’Horizon Institute for Geopolitical Studies. Selon ce think tank indépendant, plusieurs responsables algériens auraient été identifiés comme acteurs indirects du financement et de l’équipement de groupes terroristes au Mali et au Niger. Des noms circulent : des généraux, des chefs de brigades, des responsables des douanes impliqués dans des réseaux occultes de contrebande, de renseignement et de manipulation du chaos régional.
La destruction de notre drone serait donc bien plus qu’un incident militaire ; c’est un acte politique, un message, un sabotage, une tentative désespérée, peut-être, d’allumer une étincelle, de provoquer une escalade et de justifier un retour en force de ses généraux sur la scène sécuritaire.
Iyad, un pion contre l’AES ?
Ce n’est pas un incident, c’est une alerte, une balise géopolitique qui clignote dans un désert en ébullition. Et pour comprendre le dessous des cartes, il faut plonger au cœur de ce que l’on n’ose jamais dire à haute voix. L’Algérie joue un double jeu dangereux.
En Algérie, le pouvoir civil est une façade. Le véritable pouvoir est entre les mains des généraux, notamment ceux issus de l’ancienne sécurité militaire ECM, aujourd’hui divisée entre le DRS démantelé et la puissante DGDS (Direction Générale de la Documentation et de la Sécurité Extérieure). Ce service, héritier de décennies de manipulation et de guerre psychologique, fonctionne comme un État dans l’État. Ces chefs ne répondent pas devant le président, ni même devant le chef d’état-major. Ils répondent devant leur propre réseau, une élite militaro-mafieuse qui a transformé les frontières sud de l’Algérie en zone de trafic et d’influence.

C’est ce système qui a décidé, sans en référer à la hiérarchie officielle, d’abattre le drone malien. Pourquoi ? Parce que ce drone s’apprêtait à frapper un pion stratégique du système algérien, Iyad Aghaly.
Iyad Aghaly est un acteur utile pour ceux qui veulent empêcher une reconquête totale du nord du Mali. En protégeant Iyad Aghaly, les services algériens protègent un levier de chaos, un acteur avec qui ils peuvent dialoguer, négocier, utiliser comme fusible ou comme bélier. Les révélations de l’Horizon Institute vont plus loin : des officiers algériens auraient aidé Iyad à établir des bases arrière dans la 6e région militaire algérienne. Et ce n’est pas par naïveté. Le contrôle de ces réseaux permet de surveiller les trafics, d’infiltrer les groupes armés et de créer une instabilité permanente qui empêche l’AES d’unifier son territoire.
L’ordre d’abattre le drone n’est pas venu d’un général perdu dans le désert. Il est le fruit d’un calcul politique. L’opération a été orchestrée, selon plusieurs sources, par le général Rochdi Fethi Moussaoui, patron de la DGDSE. Pourquoi ? Parce que la neutralisation d’Iyad Aghaly aurait provoqué une perte de contrôle sur tout le nord de notre territoire. Ce n’est pas tout. Le contrôle du narcotrafic, des routes de contrebande, du trafic d’armes passe en partie par ces zones sous non-contrôle. Certains généraux y trouvent leur fortune personnelle.
Un drone qui filme, c’est une menace. Un drone qui frappe, c’est une bombe sur un échiquier secret. En abattant notre drone, ils ont protégé leurs intérêts, mais ont déclenché une onde de choc diplomatique.
L’AES dérange. Sa montée en puissance militaire, son rapprochement avec la Russie, ses ambitions souverainistes, tout cela fait trembler Alger. Non pas le peuple algérien, mais ceux qui tirent les ficelles dans l’ombre. Ils voient l’AES comme un risque d’enclenchement d’un nouvel ordre régional qui leur ferait perdre leur position centrale dans les négociations, les médiations, les accords. Car jusqu’ici, c’était l’Algérie le médiateur incontournable. Une AES autonome, c’est une Algérie inutile. Et c’est pour cela qu’on laisse le chaos s’installer au nord du Mali, qu’on tarde à fermer les routes de passage, qu’on tolère certains camps, qu’on crée des crises sur mesure.

Qui gouverne l’Algérie ?
La question choque, elle dérange, mais elle s’impose avec une évidence brutale : qui gouverne vraiment l’Algérie aujourd’hui, le président, le gouvernement ou une caste militaire parallèle nichée au sein des services de renseignement, qui agit dans l’ombre, sans contrôle, sans limite, sans reddition de comptes ?
Le président Abdelmadjid Tebboune, présenté comme le chef de l’État, n’a que peu de contrôle réel sur les rouages profonds du système sécuritaire. La chaîne de commandement militaire, notamment dans le renseignement, ne lui obéit que sur le papier. L’affaire du drone malien abattu sans avertissement officiel, sans feu vert du chef d’état-major et sans coordination diplomatique en est la preuve flagrante. Ce n’est pas l’État qui a frappé. Ce sont des hommes en uniforme agissant pour un agenda parallèle.
Depuis les années 1990, l’Algérie a bâti son autorité sur un appareil de renseignement tentaculaire. Le DRS, devenu DGDSE, a infiltré la société, l’économie, la presse, l’armée et la politique. Et aujourd’hui encore, malgré les réformes de façade, ce réseau souterrain n’a jamais été réellement démantelé. Il a muté et s’est adapté. Il contrôle désormais l’État de l’intérieur. Le pouvoir Le pouvoir n’est plus au palais d’El Madania ; il est dans les casernes, dans les salles d’écoute, dans les bases de la 6e région militaire, là où l’ordre se donne sans témoins.

Certains gradés, dont le général Rochdi Fethi Moussaoui, ne rendent plus de comptes à personne. Ils utilisent leurs pouvoirs non pas pour servir l’État, mais pour protéger des intérêts personnels, économiques et géopolitiques. Ils protègent des chefs terroristes comme Iyad Aghaly pour maintenir une pression sur les pays du Sahel. Ils négocient dans l’ombre avec les trafiquants d’or et les groupes armés contre des rançons ou des zones d’influence. Ils manipulent les crises régionales pour justifier leur propre pouvoir au nom de la sécurité nationale. Ils voient l’AES comme un risque d’enclenchement d’un nouvel ordre régional qui leur ferait perdre leur position centrale dans les négociations, les médiations, les accords.

Algérie, un État schizophrène
L’Algérie donne donc aujourd’hui l’image d’un État schizophrène : un gouvernement officiel faible, sans maîtrise réelle de l’agenda sécuritaire, un État profond surarmé qui agit dans le secret, sans transparence ni légitimité. Et cette réalité pose une question fondamentale : jusqu’où ce double pouvoir peut-il aller sans faire imploser l’Algérie de l’intérieur ? Ce que le grand public ne voit pas, les services de renseignement l’encaissent de plein fouet. Car, derrière les discours diplomatiques feutrés et les communiqués prudents, une guerre de l’ombre est bel et bien engagée entre l’Alliance des États du Sahel (AES) et les puissants réseaux de l’État profond algérien. Une guerre silencieuse, mais brutale. Une guerre où chaque drone, chaque infiltré, chaque déserteur devient une pièce sur un échiquier géopolitique de plus en plus mortel.
Le drone malien abattu n’était pas un simple appareil d’observation. Il s’agissait d’un drone de reconnaissance tactique de dernière génération, équipé pour capter des signaux thermiques, des communications et effectuer un ciblage assisté par IA. Et il était en mission au-dessus d’un campement stratégique, identifié grâce à une collaboration étroite entre les FAMAS (Forces Armées Maliennes) et des unités russes stationnées non loin de la frontière algérienne. Sa mission était de confirmer la présence d’Iyad Aghaly et de préparer une frappe chirurgicale pour neutraliser le chef terroriste. La réalité, c’est qu’il a été fauché en plein ciel par un missile algérien, déclenchant une crise de confiance totale.

Écran de fumée
La mise en cause de deux officiers régionaux dans l’affaire du drone n’est qu’un rideau de fumée. Ce ne sont pas eux qui ont protégé Iyad Aghaly, mais leurs chefs : le général Rochdi Fethi Moussaoui, la Jades, et derrière eux, le système mafieux qui tient la sécurité algérienne comme un empire privé. L’Algérie est donc assise sur un paradoxe : acteur de la lutte contre le terrorisme, mais protecteur de l’un des chefs les plus dangereux ; médiateur entre États, mais complice tacite de la fragmentation du Sahel.
Le Maroc avait été le premier à dénoncer cette duplicité, mais ces alertes furent souvent considérées comme un prolongement du conflit du Sahara occidental. Aujourd’hui, avec les accusations du Mali, le silence diplomatique s’effondre. Depuis plusieurs années, le Maroc a accusé l’Algérie de soutenir militairement et logistiquement le Polisario, une organisation terroriste basée à Tindouf que Rabat considère comme une menace directe à son intégrité territoriale, et d’entretenir des relations ambiguës avec des groupes comme…

PAR SIKOU BAH

Source : Info Matin
Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance Les plus bas prix du Mali Acheter à bas prix au Mali Achat terrain à Bamako Terrain à vendre Bamako Immobilier titre foncier TF à Bamako ORTM en direct, RTB en direct RTN tele sahel niger ne direct