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Affaire des bérets rouges : Le général Dembélé inculpé….

Dans le cadre de l’affaire des bérets rouges, l’audition du général Ibrahim Dahirou Dembélé, ancien chef d’Etat-major général des armées pendant la transition était attendue avec impatience. Il a été inculpé. Et pour cause, l’intéressé était, après l’ancien ministre de la défense, Gal Yamoussa Camara, le chef du commandement militaire au moment des faits.

 

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Et après l’inculpation de Sanogo, Dahirou était parmi les premiers cités à comparaître devant le juge en charge du dossier, Yaya Karembé. Mais en raison d’une absence prolongée de la capitale, l’ancien chef d’Etat-major général des armées, n’avait pas été entendu. C’est désormais chose faite depuis vendredi dernier.

 

 

Pendant  près de quatre heures, Dahirou Dembélé était dans les bureaux du juge pour s’expliquer sur la disparition (l’exécution sommaire) de la trentaine de bérets rouges, après les évènements du 30 avril 2012. A l’époque, la junte avait réprimé dans le sang un soulèvement de militaires (bérets rouges) appartenant au 34è régiment de commandos parachutistes. Ce soulèvement avait été présenté comme un contre coup d’Etat de cette unité d’élite. Or, les éléments de ce regroupement rejettent en bloc cette accusation. Pour eux, les parachutistes avaient pris les devants pour contrer des attaques que préparait la junte contre eux.

 

 

Suite à ces affrontements, le commandement militaire avait annoncé la dissolution du corps des parachutistes. Une chasse à l’homme a été organisée pour traquer les bérets rouges. Une bonne trentaine d’entre eux furent sommairement exécutés et enterrés dans des fosses communes.

 

 

L’accusation principale contre l’ancien chef d’Etat-major général des armées, c’est d‘avoir tenté de dissimuler le…crime.

 

 

En effet, les noms des exécutés avaient été retrouvés sur des listes d’affectation de soldats au nord, bien après. La volonté manifeste de transformer le crime en mort naturelle ou en mission, était évidente.

 

 

Finalement, le général Dahirou a été placé sous mandat de dépôt. Mais il a bénéficié d’une mise en liberté.

 

 

Cependant, il lui est interdit de porter une arme, de voyager ou de communiquer avec les autres détenus. Il doit également se présenter un fois par semaine, devant le juge.

 

 

Dahirou est le 6è inculpé de cette affaire à ne pas être conduit en prison. Et, 20 autres inculpés, dont Sanogo, sont écroués dans le cadre des enquêtes en cours.

 

La Rédaction

SOURCE: L’Aube

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