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Affaire de la mort d’un supporter au complexe sportif du Djoliba: Et si c’était une conspiration contre le club ?

centre djoliba ac equipe club

Depuis le 10 mai dernier l’affaire de la mort du supporter, Diakaridia Traoré dit Zaki et non moins fidèle partisan du candidat malheureux, Mamadou Lamine Haidara ‘’Mao’’, a connu un nouveau rebondissement avec l’arrestation et suivi de leur mise sous mandat de dépôt de trois partisans du président réélu, Tidiane Médian Niambélé. Et depuis c’est l’incompréhension, l’étonnement voire la colère des partisans du président légalement élu contre les autorités policière et judiciaire de la commune V du district de Bamako ainsi que contre le Directeur régional de la police nationale qui avaient été pourtant prévenus des intentions malveillantes du candidat malheureux en la personne de Mamadou Lamine Haidara ‘’Mao’’ en témoigne les correspondances envoyées par le président du Djoliba et son secrétaire général adjoint.

En effet il n’est un secret de polichinelle pour personne depuis octobre 2013, le Djoliba est secoué par une crise interne sans précédent de son histoire. C’est dans ce tohu-bohu qu’intervient l’assemblée générale élective qui a vu quatre candidats postuler pour la présidence du club. Ainsi Tidiane Niambélé, président sortant, Boureima Traoré ‘’Allaka Boura’’, Mohamed Sissoko et Mamadou Lamine Haidara ‘’Mao’’ ont décidé d’aller à l’assaut des 83 votants. Face à la tension extrême en témoigne des déclarations incendiaires de ‘’Mao’’ sur certaines radios privées de la place, et pour la bonne tenue de l’assemblé générale élective, le comité exécutif et le conseil d’administration du Djoliba ont informé le Commissaire général de la police du 4earrondissement de Bamako et le Procureur du Tribunal de la Commune V du district de Bamako le 22 mars 2017 sur la tenue de leur assemblée générale ordinaire qui se tient au complexe sportif de Hèrèmakono àTorokorobougou le samedi 25 mars 2017.

Du coup les deux autorités ont été  alertées de la tension extrême du à la grave crise qui secoue le football malien en général et le Djoliba en particulier. Si la correspondance adressée au Commissaire général du 4e arrondissement de Bamako a été signée par le Secrétaire général adjoint du club, celle adressée au Procureur du tribunal de la Commune V a été signée par Tidinane Niambélé. C’est sous une haute bienveillance des agents de la police du 4earrondissement  et ceux de la garde nationale  ainsi que la présence d’un huissier que s’est déroulée l’assemblée générale élective le 25 mars 2017 et qui a vu la victoire éclatante de Tidiane Niambélé avec 83 voix contre 0 voix pour Mamadou Lamine Haidara ‘’Mao’’, 0 voix pour Mohamed Sissoko alors que Boureima Traoré ‘’Allaka retirait sa candidature juste avant le vote.

Qui protège réellement Mamadou Lamine Haidara ‘’Mao’’ ?

Malgré la tenue correcte de cette assemblée générale et à la grande surprise de tous les observateurs sportifs, Mamadou Lamine Haidara ‘’Mao’’ déclare ne pas reconnaitre Tidiane Niambélé comme président du Djoliba. Du coup il annonce la tenue de son assemblée générale élective au complexe sportif de Hèrèmakono dont il est le seul candidat le 1er Avril 2017.

Craignant un affrontement meurtrier entre supporters des deux clans, le président qui venait d’être fraichement réélu à savoir Tidiane Niambélé, a aussitôt écrit au Procureur du Tribunal de la Commune V le 30 mars 2017 sur les intentions malveillantes du candidat malheureux de l’élection élective du 25 mars 2017 à savoir l’organisation d’une assemblée illégale et illégitime le 1er Avril 2017. Mais à la grande surprise de tous, Mao et ses partisans se sont retrouvés au complexe sportif pour disent-ils tenir leur assemblée générale.

La question qui se pose pourquoi a-t-on permis à Mao d’occuper le complexe ? Qui le soutient réellement dans ce bras de fer contre le président légal et légitime ?  Voilà autant de questions qui méritent des réponses dont votre journal ne peut répondre. Et de ce jour le complexe sportif de Hèrèmakono ne cesse de faire l’objet d’occupations illégales par des personnes mal intentionnées.

Craignant un affrontement dramatique, le secrétaire général adjoint du Djoliba écrit cette fois-ci au Directeur régional de la police nationale du district de Bamako le 5 avril 2017 pour d’abord demander la mobilisation de 20 agents pour assurer la sécurité du complexe sportif pour une période de 10 jours face à l’occupation illégale de certaines personnes malintentionnées avec un risque d’affrontements avec les supporters du club.

Il a aussi écrit au Procureur du tribunal de la Commune V du district de Bamako le même 5 avril 2017 pour l’informer que le siège du complexe sportif fait l’objet d’occupations illégales par des individus mal intentionnées depuis l’assemblée générale élective du 25 mars 2017  et pire que Mao  prévoit de faire des descentes musclées avec les loubards armés le 6 avril et jours suivants à Hèrèmakono .

Aux dires du président du Djoliba et de son secrétaire général adjoint, les autorités policière et judiciaire ont promis de mettre en garde le candidat malheureux. Mais à la surprise générale de tous les observateurs sportifs et après deux tentatives d’occupations avortées, la troisième qui s’est déroulée le 24 avril 2017 s’est terminée par des affrontements entre les partisans de Mao et ceux de Niambélé.

Ce qui était craint à savoir un drame par les responsables du Djoliba, arriva avec la mort d’un supporter qui s’est avéré être un partisan de Mamadou Lamine Haidara ‘’Mao’’ en la personne de Diakaridia Traoré dit Zaki, des blessés des deux camps,  cinq (05) motos appartenant aux loubards qui ont tous pu s’échapper et la pièce d’identité de celui qui semble être le chef de fil de la bande des loubards ont été saisis et remis à la police.

Sommes-nous dans un état de droit ?

Des preuves irréfutables qui doivent permettre rapidement d’arrêter ces malfrats et leurs commanditaires. Mais deux semaines après ce drame, au moment où on pensait que Mao serait entendu voire être arrêté par la police et le tribunal de la commune V en témoigne les correspondances des 22, 30 mars et 5 avril 2017 envoyées par les responsables légitimes du Djoliba , ce sont trois des partisans du plaignant à savoir le Djoliba qui se voient arrêter et aussitôt mis sous mandat de dépôt le 10 mai dernier et déférés à la prison centrale de Bamako.

Le comble au moment où nous étions sous presse, Mamadou Lamine Haidara ne semble pas être encore inquiété ni par la police du 4e arrondissement, ni par le Tribunal de la Commune V du district de Bamako, ni par le Directeur régional de la police nationale du district de Bamako. Aux dernières nouvelles des enquêtes se poursuivent encore car les parents des trois personnes arrêtées et les responsables du Djoliba  n’entendent pas se laisser faire. Espérons que le droit soit dit dans cette affaire qui ressemble fort ni moins ni plus qu’à une conspiration contre le Djoliba pour le faire disparaitre sur la scène footballistique malienne.

Affaire à suivre…                     

Sadou Bocoum

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