Il est temps de tirer au clair cette affaire qui n’a que trop duré avec ses  versions contradictoires voire ses polémiques et ses procès fantaisistes.

L’arrivée du ministre Mamadou Gaoussou Diarra à la tête du département des sports n’aura rien changé dans la gestion clanique de la Fédération malienne d’hippisme. Malgré les injonctions du Comité national olympique et sportif avec ampliations à la direction nationale des sports et à la Fédération concernée, une assemblée générale a bien été tenue et un nouveau bureau  fédéral fut élu  ce 8 mars. Illégal, dénoncent les instances dirigeantes du hippisme qui affirment que le mandat du bureau sortant avait été prolongé jusqu’en décembre 2014 lors d’une assemblée générale qui avait réuni en son temps l’ensemble des ligues.

Depuis le 08 mars, date de l’élection du bureau dirigé par Haïdara, le sport hippique malien est retombé dans la léthargie. La question est de savoir comment la direction nationale des sports voire le département de tutelle gérera cette affaire. Vont-ils travaillé avec un bureau qui est critiqué d’avoir violé les textes ?

En tout cas, le ministre qui jusque-là reste muet est vivement interpellé pour mettre de l’ordre dans la maison d’hippisme.

Hippisme : Et, voici les amis du cheval !

Pour contribuer au développement de l’hippisme au Mali, des jeunes de la commune II ont créé une association dénommée Association malienne des amis du cheval (AMAC). Apolitique, cette association vise à contribuer au développement de l’hippisme au Mali, créer des opportunités de course tel que les grands prix, favoriser un entretien convenable de la piste des chevaux, lutter contre toute forme de violence dans le champ hippique, créer des opportunités pour que les acteurs tel que les jockeys se professionnalisent afin qu’ils puissent vivre de leur profession, faire en sorte qu’il ait un climat de dialogue et de compréhension entre les différents acteurs de ce sport. Un bureau provisoire de 37 membres a été mis en place dont le secrétaire général est  Diarra Cheick Ama.

Ousmane Sylla est libre !

Interpellé par le pôle économique pour une affaire de détournement, le commissaire général des courses, Ousmane Sylla, est libre. Nous nous interrogions dans une précédente édition sur les raisons profondes de l’arrestation du commissaire des courses Ousmane Sylla par le pôle économique pour. Il a fallu seulement quelques heures pour que Sylla regagne son domicile. « Ousmane Sylla n’est ni signataire, ni cosignataire de fonds à la fédération malienne de hippisme. A ce titre, il ne peut être lié à un détournement de fonds », nous a confié un de ses proches.

Drissa Togola

SOURCE: challenger