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Affaire de 49 militaires ivoirines arrêtés au Mali : l’étau se resserre autour du valet français !

Depuis le 10 juillet 2022 où l’armée malienne a arrêté à l’aéroport International Modibo Keita de Bamako 49 militaires ivoiriens considérés par les autorités maliennes comme des mercenaires, les attaques terroristes au Mali s’est multipliées, synchronisées au Centre et au Sud du Mali jusqu’à Kati ce vendredi 22 juillet et le 21 juillet à Douentza, Koro, Kolokani.

Nous nous souvenons encore du communiqué ivoirien qui défend que les 49 personnes arrêtées au Mali sont des militaires ivoiriens qui travaillent avec un contingent de la Minusma. Ce communiqué ivoirien a été rapidement rejeté par l’ONU.
Ces 49 militaires arrêtés n’ont pas été reconnus par la Minusma et n’ont aucun ordre de mission. De plus, il n’existe aucun contrat liant les soldats ivoiriens à la Compagnie aérienne SAS contrairement aux allégations du côté ivoirien. Pire, dans un premier temps, selon les autorités maliennes, la Côte d’Ivoire de Alassane Ouattara a nié la présence des militaires ivoiriens sur le sol malien. Ce qui a valu aux autorités maliennes de prendre bras et corps cette affaire. Le porte-parole de l’ONU, Farhan Haq déclare que non seulement ils ne font pas partie des éléments nationaux destinés au soutien des contingents de la Minusma mais l’ONU n’aurait jamais accepté au sein de la Minusma le type d’armes qui les accompagnaient.
Cependant, les esprits se chauffent sur les réseaux sociaux. Certains maliens ont qualifié déjà les 49 personnes arrêtées des « mercenaires du président ivoirien », venus au Mali pour déstabiliser l’ordre constitutionnel. Aujourd’hui, le doute s’installe et les gens s’interrogent ! Ces attaques terroristes multipliées et synchronisées ces derniers temps ont-ils des liens avec les 49 militaires ivoiriens arrêtés ?
Pour d’autres, les doutes n’est plus à écarter, « heureusement qu’ils ont été arrêtés à temps. » Sinon avec les attaques synchronisées du 21 juillet à Douentza, Koro, Kolokani, Bahfo et l’attaque du camp militaire de Kati ce vendredi 22 juillet, laisse à croire qu’il y a certainement une main invisible qui veut nuire à notre pays.
Le représentant de l’ONU reconnaît que la Côte d’Ivoire en 2019 avait formulé une requête de déploiement d’éléments nationaux de soutient aux contingents de la Minusma, requête approuvée par l’ONU mais aucun contingent ivoirien n’avait par la suite été déployé. Il précise que, si la Côte d’Ivoire prétend que ses soldats dont à leur 8ème rotation, elle devra expliquer au Mali où sont les 7 autres contingents présents sur le sol malien.

Kossa Maïga

Source: Canard déchainé

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