L’AES LANCE UN CONCOURS POUR LA CRÉATION DE SON HYMNE OFFICIEL : UN ACTE SYMBOLIQUE POUR CONSOLIDER L’UNITÉ SAHELIENNE
Ouagadougou, le 8 avril 2025 – Dans une dynamique panafricaniste marquée par la recherche de souveraineté, d’unité et de résilience, la Confédération des États du Sahel (AES) franchit une nouvelle étape dans sa construction symbolique. Après l’adoption de son logotype et de sa devise le 30 décembre 2024, puis l’officialisation de son drapeau le 22 février 2025, la jeune Confédération engage désormais un processus hautement culturel et identitaire : la création de son hymne officiel.
Bamada.net-C’est à cet effet que le Ministère burkinabè de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a lancé, par voie de communiqué officiel, un appel à candidatures ouvert aux artistes, musiciens, auteurs-compositeurs et citoyens burkinabè pour proposer une œuvre musicale originale destinée à devenir l’hymne de la Confédération.
L’hymne : miroir de l’âme d’une union en marche
Dans l’histoire des nations et des entités supranationales, l’hymne constitue bien plus qu’un simple chant. Il est le véhicule sonore de l’histoire, des valeurs, des luttes et des aspirations d’un peuple ou d’une union. Pour l’AES, qui regroupe le Mali, le Burkina Faso et le Niger dans un projet politique et sécuritaire commun, cet hymne devra incarner l’essence même de cette alliance fondée sur la solidarité régionale et l’émancipation du joug néocolonial.
Le concours de composition de cet hymne vise donc à produire une œuvre artistique de haute portée symbolique, capable de faire vibrer les cœurs et de galvaniser les esprits dans tous les espaces publics : cérémonies officielles, rencontres diplomatiques, écoles, événements culturels ou sportifs, etc.
Les valeurs au cœur de la création : identité, bravoure et panafricanisme
Les candidats sont invités à mettre en musique et en mots les valeurs cardinales qui fondent l’idéal de la Confédération des États du Sahel :
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La souveraineté, pilier d’une gouvernance affranchie des influences extérieures ;
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Le patriotisme, force d’ancrage dans l’amour du territoire ;
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La solidarité et la fraternité, ciment d’une union transfrontalière ;
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La loyauté envers la Confédération, reflet de l’engagement commun ;
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L’unité panafricaine, vision d’un destin africain partagé ;
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La résilience, face aux défis sécuritaires et économiques ;
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Le travail et la bravoure, moteurs d’un développement endogène.
Le ton de l’hymne devra être solennel, mais aussi entraînant, de sorte qu’il puisse être facilement interprété par des chorales, des fanfares militaires ou des groupes populaires.
Un appel à l’originalité, à l’authenticité et à l’engagement
Les conditions de participation mettent l’accent sur l’originalité totale de l’œuvre : aucune reprise, adaptation ou interpolation d’œuvres existantes, aucun contenu généré par l’intelligence artificielle. L’hymne devra être authentiquement conçu, inspiré de l’héritage musical sahélien, tout en s’ouvrant à la modernité.
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Chaque candidat – qu’il s’agisse d’une personne physique, morale ou d’un collectif artistique – ne pourra soumettre qu’une seule œuvre, comprenant à la fois la partition musicale harmonisée à quatre voix mixtes, une partition mélodique, un enregistrement audio (a cappella ou avec deux instruments au maximum), ainsi qu’une note explicative présentant l’intention artistique, le message véhiculé et les mouvements du morceau.
Critères de sélection rigoureux pour un hymne à la hauteur de l’histoire
Un comité de sélection multidisciplinaire, composé d’experts musicaux, de représentants des administrations culturelles et de personnalités de référence, se penchera sur les propositions selon des critères clairs :
Pour le texte :
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L’originalité et l’authenticité des paroles ;
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La beauté poétique et la portée émotionnelle ;
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La clarté, la concision et la simplicité de l’expression ;
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L’intégration explicite des valeurs promues par l’AES.
Pour la musique :
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La qualité mélodique et rythmique ;
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L’harmonie et la fluidité de l’orchestration ;
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L’ancrage culturel et l’identité musicale sahélienne ;
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La durée respectée (entre 1 min 20 et 2 min maximum).
Modalités pratiques et esprit du concours
Les œuvres doivent être déposées sous pli fermé, portant la mention « Participation au Concours de l’Hymne de l’AES », au Conservatoire National des Arts et des Métiers de la Culture (ex-INAFAC) ou dans les Directions Régionales de la Culture, ou envoyées par email à l’adresse suivante :
secretariat-sg@communication-culture.gov.bf
La date limite de dépôt est fixée au 22 avril 2025 à 16h00.
Le formulaire de participation est disponible en ligne via ce lien sécurisé :
https://cutt.ly/erdkQ0cB
Un acte de patriotisme bénévole
Il est important de noter que la composition de l’hymne ne fera l’objet d’aucune rémunération. L’acte est considéré comme un engagement citoyen, un don artistique au service d’un projet historique commun. L’œuvre sélectionnée deviendra la propriété pleine et entière des États membres et de la Confédération de l’AES.
Conclusion : l’AES écrit son histoire en musique
En lançant ce concours, la Confédération des États du Sahel renforce l’architecture symbolique de son projet politique. Ce futur hymne, au-delà de la mélodie, portera la voix d’un peuple qui aspire à une nouvelle ère : celle de la liberté reconquise, de l’unité renouvelée et de la dignité restaurée. À travers cet appel, les artistes du Sahel sont invités à faire vibrer les cordes de l’espoir collectif.
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Fatoumata Bintou Y
Source: Bamada.net