Pour le secrétaire général de l’Union pour un Mouvement Populaire de Changement, Adama Doumbia, non moins président de la section VI UMPC, un parti n’est seulement des sigles alignés. Samedi lors de la présentation des vœux du parti à la presse, à la Cité des Enfants, cette bête politique de la commune du District de Bamako, a indiqué que dès sa création, en fin septembre 2013, l’UMPC n’a pas cherché une solution de facilité.
Parlant de la vie du parti il a d’indiqué : « nous n’avons pas voulu nous habiller comme les autres hommes politiques. Nous nous sommes engagés dans un combat pour le changement de certaines mentalités politiques au Mali. C’est pourquoi, on a utilisé le terme changement. Ça serait facile pour nous de porter la veste des autres partis politiques. On s’est battu corps et âmes, avec dignité et honneur pour que nous soyons là aujourd’hui. Nous sommes indépendants de tout mouvement, c’est des regroupements politiques considérés comme des réfugiés. En tout état de cause, on se retrouve dans le programme politique du président de la république, pour lequel nous nous sommes battus pour son élection, mais pas avec la main tendue. Nous nous sommes battus pour le Mali. Le même combat continue. A la faveur des élections communales, nous nous sommes battus principalement en commune VI pour avoir six conseillers. C’était à la surprise générale de tout le monde. Nous avons fait apprendre aux gens qu’un parti politique n’est pas un sigle. L’UMPC n’est pas quelques lettres alignées. L’UMPC, c’est des hommes de valeurs réunis qui ont un sens pour le Mali. Nous n’avons pas de conseiller technique, encore moins un directeur national, mais en dépit de cette différence, nous avons battu des partis qui ont des ministres dans le gouvernement. Nous ne sommes pas liés à un cadre politique du Mali. Le combat pour le développement du Mali est commencé pour notre parti qui a engrangé des résultats très honorables sans corruption et dans la dignité. Aucun parti n’a soutenu IBK plus que nous. Pour preuve, sur fonds propre, nous avons réalisé 1,5 km de route goudronnée à Niamakoro en commune VI. On ne va jamais se réfugier derrière qui que soit. Notre référence est le Mali ».
Jean Goïta
Source : Aube d’Afrique