Dans une vidéo, le président du parti, Convergence pour le développement du Mali (CODEM), s’est prononcé sur les saccages lors de la dernière manifestation du mouvement du 5 juin- Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP). Housseini Amion Guindo a ouvertement accusé la section ADEMA/PASJ de la région de Sikasso d’avoir profité de cette manifestation pour commettre des actes de vandalisme à son domicile.
Le président du parti CODEM, M. Housseini Amion Guindo a déclaré dans cette vidéo détenir toutes les preuves que c’est la section de l’Alliance pour la démocratie au Mali/ parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA/PASJ) de Sikasso qui est bien coupable des actes de vandalisme que son domicile a été victime, le 10 juillet 2020, lors de la manifestation du M5-RFP.
Il a indiqué que la contestation du M5-RFP n’est pas liée uniquement aux élections. Il ajoute « que tout le monde avait sa revendication personnelle lors de cette manifestation ».
L’ancien ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable du président Ibrahim Boubacar Keita a dénoncé que ce parti brûle la ville de Sikasso à cause de trois députés sous le silence des plus hautes autorités.
Au-delà de Sikasso, l’ancien ministre indique que c’est à cause de ce parti et d’autres encore que Kati est sous le feu, « parce que certains n’ont pas accepté leur élection là-bas ».
Encore, c’est à cause de ces mêmes partis dont l’URD qui est dans M5-RFP, que Sikasso, la commune I, Kati, le cercle de Bougouni, brulent tous, paradoxalement soit parce qu’ils ont gagné ou perdu des députés.
Donc le président du parti CODEM indique que dans une telle circonstance, les élections ne doivent pas être une source de contestation dans notre pays.
C’est pourquoi il a invité tout le monde à voir cette situation avec un œil critique afin qu’on puisse en sortir sans faire des victimes.
Le président Housseini Amion Guindo estime que personne ne sera épargnée dans une telle situation, « ni les riches ni les pauvres, mêmes les simples passants dans les rues ne sont pas épargnés ».
Aux dires de Poulo, dans une anarchie, tout le monde peut profiter de la situation pour faire des règlements de compte : « La situation dans laquelle nous vivons aujourd’hui est pire qu’une guérilla », a-t-il mis en garde.
Le président Poulo a fini ses propos en indiquant qu’il n’a pas besoin d’être du M5- RFP pour faire ses combats, bien qu’il partage beaucoup de choses avec ce mouvement.
D’ailleurs, en toute connaissance de cause, le président Poulo a indiqué que les membres qui forment le M5-RFP n’ont pas les mêmes visions.
Issa Djiguiba