Depuis le Coup d’Etat du 18 Août 2020, tous les regards sont braqués sur les organes de la transition. Les membres du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) ont opté que le président de la transition soit issu de leur rang.  La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) n’accorde pas plus d’un an aux putschistes qui ont leur place dans les casernes et sur le théâtre des opérations.

A travers un communiqué, la CEDEAO s’est dite prête à consentir à une transition qui durerait jusqu’à un an. Elle trouverait acceptable l’idée d’un gouvernement par intérim dirigé par un civil ou un militaire à la retraite pour une période de transition de six, neuf, ou douze mois au Mali, avant l’organisation d’élections dans le pays.

LES RESPONSABLES DU CNSP AVAIENT RASSURE QUE TOUT SERA DECIDE AVEC LE PEUPLE MALIEN.

Ce qui est aberrant dans cette affaire, au moment où les discussions sont en cours avec la CEDEAO qui tient à un civil ou un militaire à la retraite et que le peuple malien attend encore, tout le monde a été surpris par un Acte fondamental qui révèle que le président de la transition sera choisi parmi les membres du CNSP.  C’est ce qui pousse les uns et les autres à poser les questions suivantes : Le peuple malien et la CEDEAO n’ont-ils pas été floués par les putschistes ? Quel peuple a participé à ce processus ? La CEDEAO se laissera-t-elle « trimballer » dans la gestion du dossier malien ? Le peuple malien se laissera-t-il faire ?

CES PUTSCHISTES N’AURAIENT-ILS PAS D’AUTRES AGENDAS ? LEURS PAROLES SONT-ELLES SINCÈRES ET CRÉDIBLES ? 

Dans le préambule (…)

RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU VENDREDI 28 AOÛT 2020

Tougouna A. TRAORE

NOUVEL HORIZON