Le Premier ministre du Gouvernement de la Transition, Dr Choguel kokala Maïga a regagné Bamako, ce mardi 28 septembre 2021. De retour de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU), il a été accueilli en grande pompe à son arrivée par une foule mobilisée pour sa cause.
«Gouvernance de rupture», c’était la promesse de l’actuel locataire de la Primature. Un slogan qui a tout son sens, car marque la rupture avec les anciennes pratiques. Sauf que ce slogan loin d’une réalité et semble être la démagogie du siècle.
En effet, le peuple qui a manifesté contre le régime Ibrahim Boubacar Kéita, en 2020, n’était pas sorti contre une personne. La gouvernance d’IBK était émaillée de pratiques folkloriques et de discours populistes.
Qui ne se rappelle pas ces discours: «Je ne négocierai pas avec des groupes armés», «l’année 2014, déclarée année de lutte contre la corruption», «nul ne sera au-dessus de la loi», ou encore «le Mali d’abord» ? Des propos qui sont allés dans le contresens: Négociation avec les groupes armés en Algérie, dossiers de surfacturation record en 2014 avec les équipements militaires, de gros bandits financiers couverts par le régime.
Et il a fallu ce voyage en Chine pour (…)
DEMBA KONTE
Source: NOUVEL HORIZON