L’ancien maire de la Commune III du District est l’objet de toutes les spéculations et supputations et au gré du plaisir que prennent certains à préparer l’opinion à la grande bataille électorale qui s’annonce.
Il s’agit notamment des régionales qui mobilisent tant d’ambitions et d’énergie dans le microcosme politique de la capitale malienne. On dénombre en effet les candidatures quasi déclarées du Rpm, par Issa Guindo, de l’Adema via le maire sortant du District Adama Sangaré, puis de Yelema à travers Moussa Mara. Un autre prétendant sérieux dont il est souvent fait allusion, c’est Kader Sidibé. Interrogé par nos soins sur ses ambitions, l’ancien président de l’AMM, qui vient d’adhérer avec fracas à la Codem du ministre Houseini Amion Guindo, n’a certes pas exclu l’éventualité d’une candidature à la présidence de la région de Bamako. Il a toutefois laissé entendre, par la même occasion, qu’il reste un militant discipliné et que la manifestation de toute ambition est conditionnée à la volonté de ses nouveaux camarades ainsi qu’à une investiture par ces derniers.
Tiémoko Sangaré en roi cumulard des Abeilles
Le président de l’Adema-Pasj ne laisserait rien aux autres camarades. Il est taxé par ces derniers d’être partout au nom du parti et de s’illustrer par une réticence incurable au partage des représentativités. Son attitude, à en croire nos sources, a atteint le seuil de l’agacement avec les rencontres périodiques que le nouveau chef du Gouvernement a initiées avec la majorité présidentielle, depuis son arrivée à la Primature. Les autres membres de la Cmp s’attendaient tous à ce que la deuxième force politique de la majorité soit représentée par une personnalité autre que son président. Et pour cause, les rapports verticaux que celui-ci entretient avec le PM, en tant que ministre des mines au Gouvernement, constitue logiquement une source de malaise et pourraient déteindre sur les rapports politiques. Mais Tiemoko Sangaré n’en a cure, selon toute évidence. Quoiqu’il soit l’un des rares chefs de grand parti membre de la CMP encore au gouvernement, il ne juge pas encore opportun de se faire représenter par l’un de ses nombreux collaborateurs politiques. Chez lui, la cumulardise l’emporte manifestement sur le sens de la délégation des pouvoirs.
La Rédaction
Par Le Témoin –