L’abattage d’un drone de reconnaissance malien par l’Algérie, survenu récemment près de la frontière nord, continue de susciter une vague d’indignation au Mali. En réponse à cet acte jugé « inamical » par de nombreux citoyens et observateurs, des rassemblements de protestation ont été organisés dans plusieurs villes du pays, notamment à Ségou, Sikasso, Kayes et Mopti, Sikasso, Segou, en France.
A Bamako, un grand meeting a eu lieu au Centre International de Conférences de Bamako (CICB), réunissant des centaines de participants venus témoigner leur solidarité aux Forces Armées Maliennes (FAMas) et aux autorités de la Transition.
Les manifestants, issus des forces vives de la nation ont exprimé leur colère face à ce qu’ils considèrent comme « une atteinte à la souveraineté du Mali ». Banderoles et pancartes à la main, ils ont réaffirmé leur attachement à l’intégrité territoriale du pays et appelé à l’unité nationale.
« L’acte posé par l’Algérie est une provocation que nous ne devons pas banaliser », a déclaré un intervenant lors du meeting du CICB. Un autre d’ajouter que « Nous sommes ici pour dire que le Mali reste debout, uni derrière ses forces armées et ses dirigeants ».
Les autorités maliennes, ont condamné l’incident et affirmé leur volonté de résoudre la situation par la voie diplomatique. En attendant, ces manifestations témoignent d’un élan de patriotisme dans un contexte géopolitique particulièrement tendu.
(Correspondance particulière)