A Ouagadougou, le pouvoir malien et les groupes armés touaregs occupant Kidal ont repris, le vendredi 14 juin, les négociations directes en vue du retour de l’armée malienne dans la ville.
Le chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé, accompagné de diplomates qui l’assistent au nom de la communauté internationale, a réuni les représentants de Bamako, emmenés par l’ex-ministre Tiébilé Dramé et la délégation conjointe touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA). Les négociations, suspendues dans la soirée, doivent reprendre ce samedi 15 juin. Présents à Ouagadougou depuis le début des négociations, le Mouvement arabe de l’Azawad et la Coordination des forces patriotiques de résistance seront reçus une deuxième fois par le médiateur de la Cédéao. Officiellement, les deux groupes ne participent pas aux négociations, mais de l’avis du chef de la diplomatie burkinabè, ces deux mouvements intégreront le processus à l’heure du désarmement des groupes armés du nord du Mali, une fois l’accord conclu.
Djibril Bassolé, ministre burkinabè des Affaires étrangères
Par Yaya Boudani Il est judicieux que l’ensemble des forces soit concerné par le processus de paix. |
Par RFI