Pas moins de 47 associations de défense des droits humains au Mali ont protesté à Bamako, vendredi 9 novembre, contre le projet de loi sur l’entente nationale. Ce texte qui doit être débattu à l’assemblée nationale est un dispositif de l’accord d’Alger qui prévoit de pardonner dans le cadre de la réconciliation.
Pour les défenseurs des droits de l’homme à l’instar de Me Moctar Mariko, président de l’Association malienne de défense des droits de l’homme, les personnes coupables de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité doivent être exclues du champ d’application de la loi. Or, l’article 3 dit que tout le monde est là-dedans. »
Les 47 associations pour obtenir l’élaboration d’un nouveau projet de loi d’entente nationale. Autant de griefs que prendront sans doute en compte le Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger (CSA).
Le pacte signé à la mi-octobre par le gouvernement malien et les Nations unies est censé relancer la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, signé en 2015, mais bloqué depuis.