Bamako, la capitale malienne, abrite, depuis lundi, la 44è session ordinaire du Comité interparlementaire de l’Union économique monétaire ouest africaine (CIP-UEMOA) consacrée à l’examen du compte rendu de la réunion du comité d’élaboration du Cadre budgétaire à moyen terme 2020-2022 du CIP et le point d’exécution du budget de l’année en cours au 31 juillet dernier, a constaté l’AMAP
Cette session dont l’ouverture était placée, sous la direction de la présidente du CIP-Uemoa, Mme Aka Véronique Amanan, accompagnée du président de l’Assemblée nationale du Mali, Issaka Sidibé et du représentant résident de la commission de l’UEMOA, Mamadou Moustapha Barro, se penchera, aussi, sur le projet de programme des activités du CIP pour l’année 2020 et le rapport de la 27è session extraordinaire tenue à Abidjan du 19 au 25 mai dernier.
Sont également inscrits à l’ordre du jour de cette rencontre, le compte rendu des travaux de la 43è session ordinaire du CIP, tenue du 14 au 25 avril dernier à Cotonou, celui de la réunion de l’inter sous-comité du CIP, tenue à Niamey du 14 au 20 juillet dernier et la programmation des activités du CIP au 2è semestre 2019.
Mme Aka Véronique Amanan a, dans son intervention, déclaré que l’occasion est bonne pour les députés membres du CIP de visiter le chantier du siège du Parlement de l’UEMOA situé à Koulouba, sur les hauteurs de la capitale malienne. Elle a également remercié le président Ibrahim Boubacar Kéïta pour ses efforts en faveur de la paix, du développement, de la démocratie et de l’intégration sous régionale.
Aujourd’hui, aux dires de la présidente du CIP-UEMOA, l’intégration constitue un moyen de survie. Elle indiquera ensuite que l’importance et la complexité des défis à relever supposent l’adhésion des populations au projet de la construction d’un espace harmonisé et prospère.
« De même, au cours de notre mandat, le CIP, dans son rôle régalien, continuera d’agir en faveur des Etats membres, en se penchant sur des sujets tels que la libre circulation des personnes et des biens, le droit d’établissement, la question concernant la sensibilisation de la société civile sur les élections législatives et présidentielles, la bonne gouvernance, la lutte contre le fléau de la corruption, etc. », a soutenu la présidente du CIP-UEMOA.
Pour sa part, le président de l’Assemblée nationale a, dans un premier temps, félicité les membres du CIP-UEMOA pour leur engagement et leur détermination dont la manifestation la plus probante, selon lui, est la tenue régulière des sessions et autres réunions statutaires de l’organisation.
En outre, il a exhorté les députés du CIP-UEMOA à continuer de jouer pleinement le rôle qui est le leur, pour la stabilité et le développement de nos pays, en ayant comme seul repère le mieux-être des populations qu’ils représentent. « C’est seulement en agissant de cette manière que vous pourrez conforter les initiateurs du CIP-UEMOA qui ont vu en cette institution un réel espoir pour fédérer les ambitions des Parlements des Etats membres », a-t-il insisté.
Par ailleurs, selon le titulaire du perchoir, aucun processus d’intégration viable ne peut aboutir dans un climat d’insécurité et de conflits. A cet égard, Issaka Sidibé demandera au CIP-Uemoa de s’impliquer fortement aussi dans la lutte contre le terrorisme, y compris le blanchiment de capitaux ainsi que le règlement pacifique des crises dans notre sous-région. Il a promis que notre Assemblée nationale s’emploiera, comme elle l’a toujours fait, pour la pleine réussite des activités du CIP.
MDD/MD