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2ème Congrès ordinaire du parti FARE An Ka Wuli : Modibo Sidibé appelle la CEDEAO et l’UEMOA à poursuivre les discussions avec les autorités de la Transition

Les FARE An Ka Wuli ont tenu les 15 et 16 janvier 2022 leur 2ème congrès ordinaire couplé au congrès des femmes et des jeunes. Ouverts au centre international de conférences de Bamako, les travaux se sont poursuivis au Mémorial Modibo Kéïta.

 

Placé sous le thème : « Pour un Mali : fort, juste et solidaire, an ka Wuli Mali yé », ce congrès a noté la présence de plusieurs personnalités invitées et des partis amis.

Dans son intervention, le Président des FARE Modibo Sidibé a fait une mention spécifique sur la situation qui prévaut au Mali. Au nom de son parti, Modibo Sidibé a appelé au rassemblement de toutes les forces vives de la nation de l’intérieur comme de la Diaspora dans une dynamique patriotique et inclusive de sortie de cette crise. Ce rassemblement, dit-il, demande que les autorités de la Transition reprennent l’initiative en conviant tous les courants, les forces vives, les acteurs politiques et sociaux à convenir ensemble des actions à poser dans l’immédiat pour sortir de la période transitoire et enclencher un nouveau cycle pour le pays. A ses dires, l’objectif étant d’aboutir à une feuille de route consensuelle sur la sortie de crise. Il s’agit notamment de l’élaboration d’une feuille de route de la suite de la transition qui soit inclusive et réaliste ; une nouvelle dynamique de coopération avec les partenaires qui s’éloigne des tensions perpétuelles et qui dresse les nouveaux contours de cette coopération selon les intérêts et les objectifs sécuritaires du Mali et fondés sur le respect mutuel ; un apaisement des fronts sécuritaire, politique et social en recréant une atmosphère de sérénité et de confiance autour des objectifs clairement définis de la transition dans un esprit de sacrifice et de dépassement de soi.

Dans cette optique, a précisé Modibo Sidibé,  les FARE demandent aux instances de la CEDEAO et de l’UEMOA de poursuivre les discussions avec les autorités de la Transition en vue de l’adoption d’un chronogramme consensuel pour la tenue des élections générales au Mali.

Pour lui, il est impérieux que le Mali et nos communautés régionales sortent de cette crise par le haut. « Nous le devons aux générations présentes qui en souffrent ainsi qu’aux générations à venir et auxquelles nous avons l’obligation morale de léguer un pays où il fait bon vivre. Nous le devons aussi à la mémoire des Pères fondateurs de la République du Mali, eux qui furent des panafricanistes visionnaires et des artisans infatigables de l’unité politique et de l’intégration économique de notre continent. Nous le devons aux peuples frères du Sahel auxquels nous lie une solidarité de destin ainsi qu’aux peuples d’Afrique, tant l’histoire du Mali est indissociable de la Grande histoire des peuples africains », a lancé le président des FARE. Et d’ajouter : « Faisons en sorte que cette crise soit pour notre pays et par-delà nos divergences politiques contingentes, une opportunité historique féconde dans son combat permanent pour le bien-être du peuple malien ».

S’inquiétantde la situation, Modibo dira que si le pire dans cette situation telle que la vivent actuellement nos populations, ce sont les postures clivantes, les anathèmes, les oppositions sectaires et intolérantes, les subjectivités égocentrées et les agendas inavoués. « Evitons tout cela pour le seul bien de notre pays, de notre peuple et des peuples du Sahel ».

« C’est fort de cette conviction politique et de la vision stratégique d’un Mali qui émergera de cette crise plus uni, plus fort et profondément ancré dans son environnement  régional, qu’au nom des FARE An Ka Wuli, je demande au Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, de rassembler nos compatriotes sans en exclure aucune catégorie avec pour seul objectif de convenir des éléments pertinents d’un chronogramme à soumettre à la CEDEAO, la seule exigence véritable de l’heure étant de dégager des perspectives solides de sortie de crise du Mali. Ce serait là assurément, la meilleure riposte », a conclu Modibo Sidibé.

Bourama Camara

Source : Le Challenger

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