La bibliothèque nationale du Mali a abrité samedi, 15 février 2020 la 2ème édition de la journée de la jeunesse de Guidimakha à Bamako. La cérémonie était placée sous la présidence du président des jeunes de Guidimakha à Bamako M. Idrissa Cissé, en présence des personnalités de la localité.
Pour le président des jeunes M. Idrissa Cissé les deux thèmes de la journée sont entre autres l’émigration dans le milieu soninké, quelle alternative pour la jeunesse ? Et conflits sociaux dans le milieu soninké, quel doit être le rôle de la jeunesse. Selon lui, le but des échanges est de parler des inconvénients de l’émigration clandestine afin de trouver une solution définitive. La communauté et surtout la jeunesse soninké est fortement touchée par la question de migration. Par rapport au deuxième thème, il a affirmé qu’il est temps d’en parler car nous craignons un danger qui guette la communauté soninké au Mali.
Demba Tounkara après avoir évoqué l’historique de l’immigration clandestine a fait croire qu’elle fait perdre de bras valide pour le développement du pays. C’est un boulevard de la mort et de traitement inhumain.
Aujourd’hui, avec la politique de l’immigration du gouvernement, beaucoup de structure ont été créées pour aider les jeunes à abandonner leur projet d’immigration clandestine. Pour lui, l’entreprenariat des jeunes est un véritable moyen qui permet aux jeunes d’être autonomes et d’atteindre leurs objectifs étant ici dans le pays. La réussite de ces jeunes dans l’entreprenariat permet aux jeunes qui ne sont pas dans les bonnes conditions de retourner travailler dans leur pays. Il a demandé aux jeunes de rapprocher les structures de financement, de formations des jeunes du gouvernement mais des organisations non gouvernementales pour être outillés afin d’obtenir le financement pour travailler dans son propre compte.
D’autre part, le représentant du ministre des maliens de l’extérieur M. Broullaye Keita soulignera qu’il y a beaucoup d’opportunités qu’il faut saisir. ‘’Le gouvernement dispose du fonds adéquats et disponibles pour soutenir l’entreprenariat des jeunes. Pour l’obtenir, il faut que les jeunes se mobilisent en groupement et montent de bons projets’’, a laissé entendre M. Keita.
Par ailleurs, Kaba Diouara professeur de la langue Soninké exhorte les jeunes d’amplifier ce genre de rencontre qui est l’un des facteurs de la paix et de la cohésion sociale. Il faut sensibiliser les jeunes sur l’entreprenariat et sur l’obtention du financement des projets.
Diam Wagué
Source: Journal La Sirène-Mali