Ha ! qu’elle est honteuse cette tentative du régime IBK de vouloir cacher la misère, qu’il a créé lui-même, sous des draps et des couches de peinture à la veille du sommet France-Afrique de Bamako.

En effet, tous les quartiers malfamés jouxtant le tronçon de l’aéroport international Bamako Sénou au centre ville ont été repeints en blanc. Une façon de cacher la misère de ces quartiers à nos hôtes. C’est ainsi que, de Niamakoro à Badalabougou en passant par Daoudabougou et Sabalibougou, des gens ont vu leurs murs délabrés, aux abords des grandes routes, repeints en blanc.

Dans tout ça, le plus aberrant a été l’aggravation de la pauvreté par le régime en interdisant aux mendiants, aux handicapés, aux conducteurs de chariots et de charrettes motorisées, de se promener et de circuler dans la ville de Bamako, la capitale.

Les populations ont vu que le régime ne se soucie point de leurs misères et de leurs désarrois. Elles se plaignent qu’au lieu de répondre dignement et honnêtement à leurs vraies préoccupations, l’Etat préfère utiliser de fragiles peintures pour les cacher des regards des présidents africains et français. Quelle honte !