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24 mars au Mali: la chute de deux Généraux

24 mars 1980 : Les étudiants maliens ont occupé pendant quelques heures les locaux de leur ambassade à Dakar le lundi 24 mars 1980 à la suite de l’assassinat d’un dirigeant syndical étudiant par la police de Bamako (le Monde du 25 mars,). À Paris, le Comité de défense des libertés, présidé par Georges Marchais, a protesté contre « les sévices exercés par les tortionnaires du régime sanguinaire de Moussa Traoré contre des étudiants et dirigeants syndicalistes «.

24 mars 1991 :Le dimanche 24 mars lors d’un meeting aussi impressionnant que le précédent, le Comité de coordination des associations et organisations qui s’était formé, composé de l’UNTM, l’AEEM, l’AMDH, l’ADIDE, l’AJDP, la JLD, l’ADEMA et le CNID, informait l’opinion publique dans un communiqué du déclenchement d’une grève générale illimitée. Il posait comme condition la dissolution du Gouvernement, celle de l’Assemblée nationale et dans le même document, la coordination demandait la démission du Président de la République. Elle prônait la mise en place d’un Comité de Salut Public qui serait chargé de gérer la transition politique jusqu’à l’organisation d’élections libres et démocratiques.

24 mars 1991 : Une délégation se rendit à Koulouba pour remettre ce manifeste au général Moussa TRAORE qui avait reçu, auparavant, une délégation des chefs religieux. Les positions étaient trop tranchées pour être conciliées. L’entourage du chef de l’Etat tenta néanmoins, désespérément, de transformer l’après-entrevue en séance de négociation. Les délégués s’y refusèrent, se limitant strictement à leur rôle de messagers.
Dans la même journée, le Secrétaire politique du Bureau exécutif central de l’Union démocratique du peuple malien (le Parti unique au pouvoir), Djibril Diallo, faisait remettre au général Moussa TRAORE sa lettre de démission des instances du Parti. Il rappela à l’occasion qu’il avait toujours prôné une ouverture politique qui aurait épargné à notre pays des violences regrettables.

24 mars 1991 ; Dans la soirée le Président Moussa TRAORE fit une seconde déclaration à la Nation. Ce message s’avéra aussi déphasé que sa première adresse. Les événements allaient désormais se précipiter en dehors de son contrôle.
Dans l’après-midi du 24 mars, une commission ad hoc composée de membres du BEC et du Gouvernement rencontrait à la Bourse du travail le Comité de coordination des associations et des organisations et arrêtait, de commun accord avec lui, des mesures susceptibles de ramener le calme dans le pays. Parmi ces mesures, il y avait la levée de l’état d’urgence et du couvre feu (ouvertement bafoués à Bamako et à l’intérieur du pays) ;la libération de tous les prisonniers arrêtés lors des événements du 21 et 22 janvier qui marquent le point de départ de la contestation estudiantine contre le pouvoir de Moussa Traoré et ceux des 22, 23 et 24 mars 1991.
La Commission ad hoc demandait naturellement la cessation des actes de violence.
Mais le Président qui avait préalablement enregistré son discours, ne fit mention d’aucune de ces mesures. Tout se passait comme si de son Palais de Koulouba, il était coupé du reste du pays et étranger aux flots démontés de l’histoire qui battaient à ses pieds.

24 mars 1991 ; Pour la troisième journée consécutive, l’armée malienne a ouvert le feu, dimanche 24 mars 1991, à Bamako, contre les manifestants. Selon les informations provenant à l’époque des milieux d’opposition et des sources diplomatiques, 100 à 150 personnes auraient été tuées depuis vendredi. Le président Moussa Traoré, pour sa part, après une visite au fameux PC opérationnel, parlait lui de « 23 morts seulement ». Alors qu’émeutiers et opposants réclament son départ, le chef de l’Etat a affirmé que ni lui ni son gouvernement ne démissionneraient.

24 mars 1991 : Ce dimanche 24 mars 1991, impossible de dresser un bilan exact de la répression. Mais on sait déjà que de nombreux enfants figurent parmi les victimes. Tués par balles ou brûlés vifs.
Pourtant, le Mali a été l’un des premiers pays à ratifier la Convention internationale des droits de l’enfant. Le président Moussa Traoré partagea, avec le premier ministre canadien, la présidence du sommet des enfants aux Nations unies, à New-York, en septembre 1990.

24 mars 1991 ; La Radio-Télévision du Mali (RTM) a annoncé, dimanche 24 mars 1991 dans la soirée, la levée de l’état d’urgence et du couvre-feu instaurés depuis vendredi noir dans les principales villes du pays.
Ce même dimanche, le président Moussa Traoré a déclaré, dans une interview accordée à la radio France-Info, qu’il ne démissionnerait pas. Il a affirmé que les troubles des trois derniers jours n’avaient fait que 23 morts. A la journaliste qui lui demandait s’il allait se démettre, comme le demande l’opposition, il a répondu : «je ne le ferai pas, je ne démissionnerai pas, mon gouvernement ne démissionnera pas, parce que je ne suis pas l’élu de la seule opposition, je suis l’élu du peuple malien. «
Prié de dire s’il était prêt à instaurer le multipartisme, il a ajouté : « Je n’ai pas à refuser ou à accepter le multipartisme. Ça n’est pas mon problème à moi. Mon problème, c’est de laisser le libre choix à notre peuple. C’est tout. «

Le même 24 mars 2007, le Président Amadou Toumani TOURE a annoncé, au cours d’un déplacement à Nioro du Sahel, sa candidature à l’élection présidentielle du 29 avril 2007, tandis que La Convention Sociale-Démocrate (CDS) a investi son président Blaise SANGARE et l’Union nationale pour la république (UNPR) a investi Modibo SANGARE comme candidat à cette élection.

24 mars 2019 ; Suite au massacre perpétré à Ogossogou qui a fait au moins 157 membres de la communauté peule, dont 46 enfants, blessé 65 autres civils et incendié 95 % du village, le Président IBK a convoqué une session extraordinaire du Conseil des ministres, lequel a publié un décret annonçant la révocation du chef d’état-major des armées et la dissolution du groupe d’autodéfense dozo Dan Na Ambassagou, présumé être impliqué dans cette attaque. Le groupe a refusé de se démanteler, invoquant la persistance de l’insécurité, tandis que d’autres voix se sont élevées pour réclamer la dissolution de l’ensemble des milices et groupes d’autodéfense dans la région. Le procureur de Mopti a ouvert une enquête sur les faits.

24 Mars 2007 : Investiture pour la présidentielle du candidat de Convergence (ASMA) Soumeylou Boubèye Maïga. Soumeylou a présenté sa candidature sous le triple sceau du souvenir aux luttes multiples pour la démocratie, de la fidélité aux engagements et de la revendication du bilan de l’Adéma, de la nécessité de se battre pour les plus pauvres et les plus démunis.

24 mars 2007 : annoncé pour octobre 2006 puis reporté à janvier 2007, le Forum de Kidal s’est finalement tenu, les 23 et 24 mars 2007. Le cadre institutionnel du Forum de Kidal pour le développement des régions du Nord, comprenant un comité national d’orientation, un secrétariat technique et une commission nationale d’organisation. La rencontre a enregistré la participation de près de 300 participants, notamment des membres du gouvernement, les institutions de la république et les partenaires.

24 mars 2008 : le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale explique aux diplomates la situation au nord-est de la région de Kidal, après les attaques perpétrées par des bandes armées. Dans une déclaration liminaire, le ministre Ouane a rappelé que les 19 et 20 mars derniers, la bande à Ibrahim Ag Bahanga, appuyée par d’autres hommes armés venus de pays voisins, a attaqué des convois militaires de ravitaillement et posé des mines, occasionnant mort d’hommes et de nombreux blessés civils et militaires, ainsi que la destruction de véhicules civils et militaires.

24 mars 2008 : Un regroupement de femmes, dénommé “Le collectif des mamans pour sauver l’école” organise une marche pour exprimer au Premier ministre son inquiétude face à la radicalisation des positions dans la crise de l’école.

24 Mars 2012 : Alors que personne ne savait où était le président ATT, dix partis politiques : l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma-Pasj), l’Union pour la république et la démocratie (URD), le Parti pour le développement économique et la solidarité (PDES), l’Union pour la démocratie et le développement, l’Union des forces démocratiques pour le progrès (UFDP), le Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR), le Parti de la solidarité et du progrès (PSP), le Parti pour la démocratie et la justice (PDJ), le Parti pour la démocratie et le progrès (PDP), le Mouvement pour la démocratie et le développement (MDD) se joignent à plusieurs associations, dont l’UNTM pour mettre en place le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie (FDR).

Source : Info Matin
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