Nous sommes dans le sud de l’afrique, le vieux continent où les peuples, les tribus et civilisation s’affrontent pour survivre. Dans un petit coin de cette contré, un Personnage redoutable et charismatique, voit le jour. Il s’agit de Chaka, l’homme qui possède une histoire si atypique qu’elle donne parfois l’impression d’être tirée de récits mythologiques. Ce héros qui a vécu dans la contrée au sud de l’africain, craint par ses ennemis et admiré par les siens, a façonné l’image de son peuple : les Zulus.
Nous sommes en 1786,la princesse Nandi et senza Ngakona le chef du clan abatetwa voient venir au monde celui qui est devenu une légende. Fruit d’une union illégitime, le jeune chaka vivra une jeunesse pleine d’insulte, d’humiliation, et d’oppression, il est traité de batard par tous, souvent battu, cela a forgé son caractère charismatique.
En compagnie de sa mère, Chaka va ensuite d’abord vivre chez son grand-père. Puis, sur requête de Senza Ngakona, Ngomane, un chef de la tribu des Mtetwas, leur offre un toit et se montre bienveillant à leur égard. Reconnaissant, Chaka n’oubliera jamais cela : quand il devient un puissant conquérant, il fera de Ngomane son second.
Shaka devient peu après membre de l’armée de Dinguiswayo, un célèbre chef Mtetwa. Excellent au combat, il parvient à dépasser la plupart de ses compagnons, robuste et musclé, aucun combattant ne réussit à le battre en combat à mains nues, très vite comme si son destin était tout tracé, il devient le porte-parole et le bras droit de Dinguiswayo.
Fier du jeune homme qu’est devenu son fils, son père décide de faire de lui son héritier, malgré le fait que Chaka soit issu d’une union illégitime. Cependant, à sa mort, c’est Sijuana, un des demi-frères de Chaka, qui prend sa succession, allant à l’encontre des désirs de son père. Chaka, révolté, organise l’assassinat de son frère alors qu’il prend un bain et s’empare du trône, devenant ainsi le chef de son clan. Dinguiswayo, est cependant tué lors d’une attaque et Chaka est élu chef souverain à sa place. Il retrouvera l’assassin de son ami et annexera son clan, devenant ainsi le chef de la majeure partie des tribus du peuple Ngouni, il les renommera Amazulus «ceux du ciel», nom qui deviendra par la suite «Zulus».
Ambitieux, téméraire et révolutionnaire, Chaka change en profondeur les traditions de son peuple qu’il juge comme étant une perte de temps et se consacre plutôt à la conquête de nouvelles terres. Chaka se révèle un chef sans pitié et intransigeant, soumettant ses sujets à une vie rude et sans loisirs inutiles. Hommes et femmes sont embrigadés dans les régiments et ces derniers, même en temps de paix, sont soumis à un entraînement quotidien intense dans les camps.
Selon certains écrits, ses conquêtes auraient causé la mort de plus de 2 millions de personnes. Jugé tyrannique et imprévisible, Chaka commencera à excéder son peuple, surtout lors d’une exécution de masse de guerriers qui avaient reculé ou abandonné leurs armes : ce fut le jour du «massacre des couards». Ses plus fidèles soutiens commencèrent à l’abandonner. Un des clans prit la direction du nord et fonda le peuple des Angoni. Un autre s’installa au sud du Zimbabwe actuel et fut à l’origine des Matabélé. À la mort de sa mère Nandi, en 1827, Chaka fit exécuter plus de 7000 personnes sans raison manifeste. Pendant un an, il fut interdit aux gens mariés de vivre ensemble.
Comme est connu le destin de toute dictature, Chaka connu la mort en 1828. Il aurait manifestement été poignardé,selon la légende, son demi-frère Dingane serait responsable du complot, aidé d’un domestique.Malgré sa renommée de chef sans pitié et cruel, Chaka a cependant réussi à s’imposer à sa manière comme une fierté de la lutte anticoloniale ainsi que comme une référence de courage et de l’amour de la patrie
Agora Africaine