Prévu du 25 au 28 septembre prochain à Miami aux USA, plusieurs opérateurs économiques maliens évoluant dans le milieu du business sont en route ce lundi, pour le forum de African Growth Opportunities Act (AGOA) dénommé Africando. A la veille de leur départ, le vendredi 21 septembre, les participants ont été reçus par le Secrétaire général du ministre du commerce et de la concurrence, en présence du président de la chambre de commerce et d’industrie du Mali, Youssouf Bathliy et du président de l’AGOA au Mali, Lanfia Camara.
Après leur engagement pour ce forum qui donne l’opportunité aux participants maliens de se mesurer à leurs homologues américains du monde des affaires, le secrétaire général du ministère du commerce et de la concurrence, Adama Yoro Sidibé, a rencontré les participants pour faire les derniers réglages de ce voyage d’affaires. Il s’agissait de s’imprégner de l’état d’avancement des préparatifs et de voir ce qu’ils attendent du département pour la bonne réussite de ce forum.
Au cours de cette rencontre, le secrétaire général, Adama Yoro Sidibé a demandé aux participants d’exprimer leurs préoccupations pour les préparatifs de ce voyage pour une éventuelle contribution du département. Il a aussi demandé aux participants de rester en groupe au cours de ce voyage pour éviter que certains ne se perdent et pour garantir la réussite des négociations avec leurs homologues américains à Miami.
Par rapport au souci de certains concernant la langue, il a été notifié que des dispositions sont prises pour mettre à leur disposition des interprètes au cours de ce forum. D’ores et déjà, sur trente-deux participants, onze ont vu leurs demandes de visa refuser par l’Ambassade, treize ont obtenu le leurs, trois sont en cours de traitement et trois autres avaient déjà un visa. Ce qui veut dire que le nombre de participants souhaité pour cette édition par le Mali sera réduit.
A noter que l’AGOA est une opportunité créée par l’ex-président Bill Clinton pour les pays d’Afrique de l’Ouest afin d’exporter leurs produits sur le marché américain.
Drissa Togola
Source: Le Challenger