Placée sous le signe du brassage culturel entre le Mali et la Côte-d’Ivoire, la 1re édition du festival Garba aura lieu à Bamako sur la place du cinquantenaire, les 14 et 17 février prochains.
« Attiéké est un repas emblématique de la Côte-d’Ivoire. C’est pour la haute classe ainsi que la basse. J’ai lancé ce festival Garba pour offrir la joie de ce repas aux Maliens en voulant juguler les deux cultures, ivoirienne et malienne. Je veux intégrer la Culture ivoirienne au Mali », promeut la promotrice du présent festival, Mme Mama Diawara Arafat lors de sa conférence de presse inaugurale qu’elle a conjointement animée avec le Coordinateur du festival, M. N’Guessan MARIUS et la Directrice Félicie Diakité. C’était le jeudi 7 février dernier à la Maison de la presse du Mali.
Troisième initiative en Afrique de l’Ouest après la Côte-d’Ivoire, la capitale du Garba, et le Burkina Faso, le festival Garba vient d’atterrir à Bamako. Préparé à base d’Attiéké, plus le thon (poisson), oignon, piment, huile et bouillon, le Garba est simple, vendu dans tous les quartiers populaires d’Abidjan, il connut un succès et devenu international.
Pour ce festival, premier du genre au Mali, magnifiant Attiéké, ses Responsables entendent faire venir des gens travaillant dans le secteur en Côte-d’Ivoire pour préparer des mets lors de cette 1re édition qui se tiendra sur les berges du fleuve Niger à Bamako.
Suivant les explications de Félicie Diakité, le nom Garba est donné par les Haoussa et vendu par les hommes, à l’époque en Côte d’Ivoire. Tout le monde le mange parce que moins cher, selon elle, qui reconnait qu’à Bamako il est même mieux vendu et les gens raffolent. Variant entre 500 et 2000FCFA, les plats, il est prévu d’environ 11 stands resto et 15 stands particuliers au «Garbadrone» de Bamako sur la place du cinquantenaire, les 14 et 17 février prochains.
Le Coordinateur du festival Garba de faire remarquer qu’il s’agit, à travers ces genres d’initiatives, d’aider nos Dirigeants africains à valoriser le consommer local et à moindre coût. «Il faut que les Africains trouvent à manger. Pour le développement de l’Afrique, l’accent doit être mis sur la nourriture en investissant dans ce domaine pour que les populations mangent à leurs faims », recommande M. N’Guessan MARIUS.
Estimant que l’objectif est d’amener les populations à consommer le poisson, la promotrice n’a pas manqué d’informer que l’idée de ce festival à Bamako est inspirée de celui qui se tient chaque année à Abidjan, au quartier Yopougon, où elle s’est rendue en décembre 2018 pour voir comment ils en font.
Pour tenir en haleine les participants tout au long du festival, de 10 heures à 00 heures, des artistes et humoristes des deux pays seront de la partie. Oumou Sangaré, la diva de la musique malienne est la Marraine de l’évènement.
Ousmane MORBA
Source: L’Observatoire