La salle de conférence du mémorial Modibo Keita a abrité dimanche 29 Avril 2018, le 1er congrès du parti Jamaa. L’occasion pour les congressistes non seulement de parler de la vie du parti mais aussi des différents sujets qui préoccupent les citoyens maliens. C’était sous la présidence de Jean Marie Idrissa Sangaré, président du parti Jamaa en présence de l’honorable Soumaila Cissé, chef de file de l’opposition ; Moussa Mara, Jean Mille Bittar …
Lors de ce congrès, il a été question d’alternance, des élections… dans son intervention, le président du parti Yelema , l’ancien premier ministre Moussa Mara a fait savoir que l’alternance ne veut pas forcément dire la substitution de x par z, mais l’apport de nouvelles idées capables d’engendrer le changement de systèmes. Pour lui, le Mali souffre d’un problème de systèmes dont il a toujours été victime, et non d’hommes. Avant de terminer, il a invité les congressistes à bien choisir les candidats lors des élections présidentielles à venir.
Quant à l’honorable Soumaila Cissé, il s’est félicité de la création et de l’architecture de ce 1er congrès. Pour lui, l’unique moyen de faire sortir le Mali de cette crise est de se dire la vérité. A ses dires, faire de la politique dans les pays comme le nôtre n’est pas chose aisée. « On ment sur les politiciens, sur leurs familles et leurs enfants, on les calomnie. Mais il faut savoir vivre avec toutes ses critiques », a laissé entendre le chef de file de l’opposition. Il a invité chacun à jouer son rôle pour que l’alternance tant souhaitée par la population soit une réalité. Soumaila Cissé tacle IBK de passage. « IBK reste le principal problème du Mali actuel ».
Jeamille Bittar, président du parti MC -ATT a précisé que Jean Marie n’est d’abord pas un homme politique dont l’image est ternie, ce qui permettra au parti Jamaa d’atteindre ses objectifs dans la crédibilité et la confiance des populations maliennes. Pour lui, le motif du congrès se justifie par le patriotisme et l’amour que les militants de Jamaa ont pour leur pays.
Le président du parti Jamaa, Jean Marie Idrissa Sangaré a, dans son discours d’ouverture, déploré le manque de confiance entre gouvernants et gouvernés. Cela est due au fait que les politiques ne tiennent plus paroles et continuent de saisir des opportunités pour sucer le sang du peuple. Suivant ses propos, le président du parti Jamaa sollicite le retour des Maliens à leurs valeurs, leur dignité d’antan, ce qui est l’unique moyen pour le Mali de sortir de l’ornière. Avant de clore, l’ancien ministre Jean Marie Sangaré invite le peuple malien au changement de comportement pour restaurer les valeurs de ce pays.
Mamadou Diarra Stagiaire
Source: Le Pays