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Tribune : Luttons ensemble : 16 jours d’activisme contre la VBG

Enracinée dans l’inégalité entre les hommes et les femmes, la violence basée sur le genre (VBG) menace la vie et le bien-être des femmes et des filles partout dans le monde.

La VBG empêche les femmes et les filles d’accéder aux opportunités qui sont fondamentales pour la liberté et le développement personnels ; à savoir : l’éducation, les soins de santé, et l’emploi. Par conséquent, elle nuit aussi à la cohésion sociale, ce qui compromet la sécurité, la stabilité et la prospérité de l’Etat.

Les progrès réalisés au cours de la dernière décennie en matière de lutte contre la violence sexiste sont aujourd’hui menacés : cela devrait nous inquiéter tous. Dans certaines parties du monde, les effets des conflits et du changement climatique en particulier continuent d’augmenter les taux de violence.

Selon ONU-Femmes, près d’une sur trois femmes dans le monde ont subi au moins une fois des violences sexuelles et/ou physiques de la part d’un partenaire ou d’un conjoint, des violences sexuelles en dehors du couple, ou les deux. Ce chiffre ne tient pas compte du harcèlement sexuel. Ces données révèlent une vérité indéniable : la violence basée sur le genre est systémique, ce qui constitue une violation systémique des droits de l’Homme.

Mais elle est évitable. Cette année, le thème de la campagne mondiale des 16 jours d’activisme contre les VBG est “Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles”. Ce thème met l’accent sur la nécessite de s’appliquer systématiquement, sur le long terme, pour mettre fin aux violences.

Au Mali, le Royaume-Uni investit des millions de dollars dans une série de programmes qui s’attaquent à la VBG. Notre travail comprend la prise en charge sanitaire et psychologique des survivantes en zone de conflit. Il comprend aussi des projets qui visent l’autonomisation économique des femmes, surtout dans les zones rurales.

Nous finançons également l’éducation des filles, la sensibilisation des hommes défenseurs de droits des femmes, ainsi que la sensibilisation aux droits imprescriptibles des femmes et des filles à travers la vulgarisation de manuscrits anciens du Mali.

Vous pouvez en savoir plus et suivre le progrès de ces projets à travers nos réseaux sociaux (Facebook – UKinMali ; X/Twitter – @UK_Mali). Nous sommes énormément fiers de ces initiatives qui constituent un pilier clé de notre partenariat avec le Mali et son peuple.

Pourtant, pour prévenir la VBG, nous savons qu’en plus d’investir dans la société civile il est essentiel d’investir dans un cadre légal et juridique qui traite spécifiquement les cas de VBG.

Le Mali est le seul pays parmi les huit pays de l’Uémoa à ne pas disposer d’une loi contre les VBG – cela doit changer. C’est pourquoi le Royaume-Uni soutient des organisations qui portent le projet de loi contre les VBG. Et c’est pourquoi nous exhortons les autorités maliennes à adopter cette loi dans l’intérêt des filles et des femmes du Mali.

L’inégalité entre les sexes existe partout et la VBG afflige chaque partie du monde : un problème universel qui exige une réponse collective. C’est pourquoi le Royaume-Uni reste déterminé à travailler avec le peuple malien, sur le long terme, pour faire face à ce fléau. Faisons-le ensemble.

Tom Adams

Chargé d’affaires de l’ambassade du Royaume Uni au Mali

Mali Tribune

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