Le rapport annuel de l’ONG Transparency International établit comme chaque année un classement mondial de la perception de la corruption dans 180 pays, sur une échelle allant de 0 (où le pays est perçu comme très corrompu) à 100 (où le pays est perçu comme très peu corrompu).
Le Mali figure au 122ème rang des pays considérés comme moins corrompus et établit un score égal à 31 pour l’année 2017. L’ONG a déploré le manque d’efforts déployés dans le monde pour combattre la corruption, assurant qu’au cours des six dernières années quasiment aucune avancée n’a été enregistrée dans de nombreux pays.
« Les pays qui protègent le moins la presse ou les organisations non-gouvernementales (ONG) tendent également à avoir les pires taux de corruption », s’inquiète également l’organisation basée à Berlin, qui publie son nouvel indice de « la perception de la corruption » dans le monde.
« Nous devons faire plus pour ceux qui parlent » « Aucun activiste ou journaliste ne devrait craindre pour sa vie lorsqu’il s’élève contre la corruption », a souligné l’une des dirigeantes de l’ONG, Patricia Moreira, citée dans le communiqué.
« Étant donné la répression contre la société civile et les médias dans le monde, nous devons faire plus pour ceux qui parlent », a-t-elle ajouté.
Au cours des six dernières années, certains pays, comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou la Grande-Bretagne, ont accentué leurs efforts dans la lutte contre la corruption, selon la même source.
D’autres en revanche chutent encore au classement comme la Syrie, où la guerre entrera à la mi-mars dans sa huitième année, ou le Yémen, en proie également à une guerre civile depuis plus de trois ans. Transparency note les États du monde en rassemblant des avis d’experts d’organisations telles que la Banque mondiale, la Banque africaine de développement ou la Fondation allemande Bertelsmann.
B.D. source AFP
Le Canard Déchaîné