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Sur les sorties médiatiques d’un groupuscule s’appropriant le poste de porte-parole de la plateforme des mouvements républicains

Dans une correspondance en date du  11 juillet dernier, dite de clarification, adressée au Président du Comité de Suivi de l’Accord d’Alger, Me HarounaTourhé, porte-parole de la Plateforme des Mouvements républicains réagit. Sans ambages, il porte quelques précisions de taille. Lisez plutôt !

 Me HarounaTourhé met les points sur les i : « Notre combat pour la grandeur du Mali qu’à une adversité servile… ».

 « Monsieur le Président,

Nous apprenons en suivant l’actualité dans les médias et sur les réseaux sociaux qu’une nouvelle Plateforme des Mouvements du 14 juin d’Alger serait née.

Nous, membres fondateurs de la Plateforme, tenons à apporter un démenti formel le tout appuyé, s’il était nécessaire, de documents officiels, ayant contribué à sceller dans le marbre l’acte de naissance de la Plateforme.

En effet à l’occasion des pourparlers de Ouaga 2013 devant déboucher sur un cessez-le-feu entre parties belligérantes (Gouvernement du Mali et mouvements de l’Azawad)les représentants de deux des trois grandes communautés vivant au Nord ayant en partage l’histoire , la terre etc. et la même nationalité malienne, sur invitation de l’actuel ministre des affaires étrangères du gouvernement du Mali, à l’époque émissaire spécial du Président du Gouvernement de Transition du Mali, ont créé dans l’enthousiasme, une alliance, acte premier de la naissance de la Plateforme. C’était le 13 juin 2013.  

Après avoir été acceptés, en qualité d’observateurs dans les discussions et échanges en vue d’un accord de cessez-le-feu et pour l’organisation des élections présidentielles, les deux leaders des Mouvements Arabe et Songhay ont signé l’acte d’adhésion à l’accord préliminaire à l’Election Présidentielle et aux Pourparlers Inclusifs de Paix au Mali du 18 juin 2013 àOuagarendant ainsi possible ce choix patriotique, que constituaient l’ Election Présidentielle et les Législatives au Mali .

Négociateurs à Alger…

À l’ouverture des négociations à Alger courant janvier 2014 les deux mouvements susnommés ont été invités à participer aux pourparlers devant aboutir à l’élaboration d’un Accord pour la Paix.

Alors que les négociations se poursuivaient à Alger et que devenait indispensable le besoin d’y associer tous les fils du Nord du Mali pour une paix globale et durable, l’un des deux dirigeants des mouvements Arabe et songhay, en accord avec les leaders coutumiers et religieux de sa communauté, entrepris de rencontrer au Niger à Niamey des leaders réfugiés d’une autre communauté importante restée en marge de la marche inéluctable vers la paix et la réconciliation au Mali.

À l’issue de cet entretien fructueux et empreint de fraternité, les chefs des communautés concernées Monsieur Ali BadiMAIGA(Songhay), Monsieur HanounOuld ALI (Arabe) et Monsieur Azaz Ag LOUDAGDAG (Imghad) prendront le relais et signèrent un Protocole d’AllianceCommunautaire le 03 juillet 2014 àGao sous le serment devant les chefs religieux et sur le saint coran de, en toute circonstance, rester unis autour des idéaux de paix sous peine de parjure.

 Mais avant cet engagement solennel intercommunautaire, les leaders des communautés arabes et songhay, participant aux négociations d’ALGER, prirent la décision fraternelle d’insérer sur leurs listes à l’ occasion de chaque round de pourparlers les jeunes leaders de leur nouvel allié.

Groupes armés, entités autonomes…

Vint alors la nécessité de transformer à Alger les groupes armés en entités autonomes et organisées. Le 9 juin 2014 naquit la coordination des mouvements de l’Azawad(CMA) et le 14 juin 2014, la Plateforme des mouvements avec comme signataires CPAMAA et CM -FPR.

 Plus tard la CPA décidera de quitter la plateforme, elle y sera remplacée par l’allié du jour le GATIA créé par la communauté Imghad alliée des communautés Arabes et Songhay à travers un acte d’adhésion formel.

Le parcours des trois formations politico-militaires

 Le parcours des trois formations politico-militaires de la Plateforme composée de deux membres fondateurs et d’un membre adhérent se poursuivra jusqu’au jour dit du paraphe et de la signature de l’Accord pour la paix issu du processus d’Alger le 1 mars 2015.

Nous étions le 1er mars 2013, il a été signifié ce jour aux deux membres fondateurs que l’adhérent GATIA n’avait pas qualité ni à parapher ni à signer l’Accord pour la paix, motif pris de ce qu’il n’était pas membre signataire de la Plateforme des Mouvements du 14 juin d’ALGER.

Les membres fondateurs, toute frustration bue, durent seuls parapher puis signer l’Accord pour la paix après le Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale du Mali, ce, le 1 mars 2015. A travers le paraphe et la signature de l’Accord pour la Paix, celui-ci fut définitivement scellé en la forme et au fond et ne connut aucune modification jusqu’à sa signature solennelle les 15 Mai et 20 juin 2015.

Les deux membres fondateurs de la Plateforme forts de leur présence indiscutable et populaire au sein de leurs communautés respectives et bénéficiant du soutien du gouvernement du moment entreprirent d’obtenir que l’adhérent à leur cause signât l’Accord pour la paix le 15 mai 2015 à Bamako

Le reste de l’histoire est connue  et ne nécessite aucun rappel, idem pour les effets juridiques susceptibles d’être tirés des concepts et notions à la compréhension aisée appelés «membre fondateur, adhérent, paraphe, signataires etc. ».

Après cette clarification plus tôt prosaïque et apaisée et loin des discours bellicistes , irrévérencieux envers des personnes respectées et des amis du peuple malien, des messes basses entretenues à volonté dans des bureaux supposés dédiés à la restauration de la confiance entre tous , vus à la télé malienne, hélas ; en ces temps de tentative de reconstruction de l’unité nationale et de Dialogue Politique National Inclusif (ce dernier mot est bien approprié) et lus dans les réseaux sociaux et les médias à sensation en manque d’inspiration, la Plateforme du 14 juin d’ALGERavance, sans tituber, ni trébucher, à marche forcée, au service du peuple souverain du Mali vers la Paix.

Des opposants en manque d’arguments mais bénéficiant de l’appui et de l’attention particulière de certains agents publics et désireux de plaire à certains milieux non avertis font croire que la réconciliation intervenue entre la CMA et la Plateforme est antipatriotique et constitue un risque de partition du Mali.

 Refonder l’unité Nationale

La Plateforme tient à faire un aveu de sincérité en affirmant que le Président de la République du Mali, les Premiers Ministres et les Ministres successifs en charge de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix ont tout le temps prôné la réconciliation entre la CMA et la Plateforme, pas seulement pour combler les attentes nées de l’Accord pour la Paix, mais pour inspirer matière à, entre autres, refonder l’Unité Nationale mise à mal en 2012 et éviter à notre Peuple les affres de la violence et de la guerre.

Ainsi ceux qui délibérément ont pris la lourde responsabilité de sortir du cadre légitime de la Plateforme ne peuvent se prévaloir de la qualité de membre de cette organisation encore moins en porter le nom et les charges.

La paix, notre serment

La Paix, avec toutes les bonnes volontés maliennes ou étrangères, les nations amies du Mali, toujours présentes à son chevet pour l’aider à reconquérir son destin compromis, (ce malgré les accusations et les invectives insultantes savamment entretenues et non dénuées d’ingratitude à leur endroit) , mais éprises de paix pour la civilisation humaine en danger de mort dans le centre et le nord du Mali, dans le Sahel et dans le monde, est notre serment.

Notre fraternité retrouvée, (Alhamdoulillahi) avec nos frères de la CMA, des Mouvements de l’inclusivité selon leurs diversités, ne fait que grandir notre obsession à chercher et réussir la mise en œuvre sans réserve de l’Accord pour la Paix issu du processus d’ALGER.

Consacrer notre combat pour la restauration de la grandeur du Mali qu’à une adversité servile…

À la Plateforme nous avons choisi de donner à notre combat un sens, celui de consacrer, malgré l’adversité servile entretenue par des agents publics au service de leurs seuls intérêts personnels, notre esprit, notre intelligence et notre foi, en Dieu, au Mali, en l’Afrique, à la restauration de la grandeur de notre pays et à l’avenir de nos enfants.

 

Vous assurant de notre loyale coopération,

 

Veuillez agréer,  Monsieur le Président, l’expression de nos salutations distinguées.

NB : le titre et les intertitres sont de la rédaction.

Me Harouna TOUREH

 Porte -parole de la Plateforme

 

 

PLATEFORME DES MOUVEMENTS DU 14 JUIN 2014 D’ALGER :  communique

La Plateforme informe l’opinion nationale et internationale qu’elle n’a  créé aucune présidence tournante , ni installé un nouveau bureau, qu’elle demeure et reste dirigée depuis sa création par la même direction Politique , dont ses membres fondateurs et signataires de l’accord d’Alger : le Professeur Ahmed Sidi Mohamed et Maître Harouna Touré .

la Plateforme a toujours pour Porte-parole  Maitre HarounaToureh Président de la CMFPR .

Il est  à ce titre le seul habilité à engager la PLATEFORME auprès des institutions de la république du Mali et de la  médiation internationale

La Plateforme reste fidèle à ses engagements pris dans l’accord pour la paix et par cette information voudrait couper court aux ambitions personnelles et démesurées de fahad ag Almahmoud un ancien Mnla reconverti , un ancien adhérent à sa cause dont le rêve fou est de vendre le sang de sa tribu et de  ses frères pour exterminer une communauté de la région de kidal et lutter contre le terrorisme sans avoir la possibilité de protéger les siens. Cette folie meurtrière qui a valu à sa communauté de perdre plus de deux milles individus depuis le début de la croisade de son général de patron à la solde de l’étranger.

Quant à son prétendu porte-parole Moulaye Ahmed qui n’a aucun combattant sur le terrain ni aucune base dont l’objectif comme les années 1990 est de manipulé et vouloir vendre les places de sa communauté dans le DDR .

D’ailleurs d’après nos informations il a vendu à 3 millions de Fcfa la place du MAA à l’intégration des combattants à son ami et soutien l’ex député Mohamed Almaouloud ag Hamada de Goundam qui n’est pas membre du MAA et plusieurs autres actes de ce genre existent.

La Plateforme restera toujours attachée à la mise en œuvre diligente de l’Accord pour la paix issu du processus d’Alger qui reste cher au Peuple Malien.

La Plateforme des Mouvements du 14 juin 2014 d’Alger rappelle au Gouvernement de la République  du Mali au chef de file de la médiation internationale l’Algerie au Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies à Bamako chef de la Minusma à l’Observateur Indépendant ainsi qu’à tous les États et organisations régionales et internationales impliqués dans la mise en œuvre de l’Accord notamment la Mauritanie,leTchad,leNiger,le Burkina Faso,le Nigéria, l’Afrique du Sud, la CEDEAO,l’UA, l’OCI,l’UE , aux pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU, que la mise en œuvre efficient et sans condition de l’accord pour la paix est le gage d’une paix durable au Mali.

La plateforme 

 Mr Moulaye Abdallah Haidara

LE SECRÉTAIRE PERMANENT DU MAA

Mali Demain

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