Simple constat. Soumaïla Cissé, candidat investi de l’URD et la coalition pour l’Alternance et le Changement, le samedi 12 Mai a posé des actes qui le placent de loin devant plusieurs prétendants au fauteuil présidentiel. A commencer par le dernier sacre, remplir le stade du 26 mars comme un œuf plein. C’est un défi que n’importe qui ne peut pas relever. C’est un signe annonciateur. Il traduit la bonne relation entre le candidat et le peuple venu assister à l’investiture et écouter les grands axes de son porte étendard en vue de restaurer l’espoir trahi par l’autre qui n’a honoré aucune de ses promesses. Les images, les commentaires faits autour de cet évènement feront certainement peur au camp d’en face, l’adversaire qui jusque-là pensait qu’il pourra remporter les élections présidentielles dès le premier tour.
Dans la foulée ce jour, deux phrases retentissaient ‘’Boua Ka Bla’’ ; ‘’pas question de fraude électorale’’. Ce sont les messages pleins de signification. Une alerte pour éviter au président sortant, s’il est candidat à sa propre succession l’humiliation, et le Mali le chaos.
Les Maliens sont décidés à imposer l’alternance et le changement et rien ne pourra les arrêter cette fois-ci. Quelle qu’en soit la puissance de l’appareil d’Etat, elle se pliera à la force de l’expression cette année.
Soumaïla étant l’heureux bénéficiaire d’une telle marque de confiance, il n’a pas gagné cadeau. Dès sa défaite face à IBK en 2013, le politique ne s’est pas assis. Il a travaillé d’arrache-pied afin de redorer son blason Sali par de fausses informations sur sa personne, sa gestion dans l’administration malienne et sous régionale, par des politiques au goût démesuré pour le pouvoir, qui sont prêts à tout pour accéder au trône.
Accompagné par de jeunes cadres aux têtes bien faites, ils ont mis en place une politique qui a forcé l’admiration. Tous ceux-là qui les critiquaient, ils ont su les manager. Ils ont su aborder le peuple, les leaders religieux, la société civile afin de leur expliquer point par point le malheur qui se manifeste de nos jours et comment y circonscrire.
Cela n’est possible sans l’union pour la défense de l’intérêt collectif : le Mali.
Cette nouvelle vision étant expliquée au peuple malien de l’intérieur à la diaspora, semble avoir un impact positif qui place Soumaïla Cissé en pole position pour les présidentielles à venir.
La confiance retrouvée, rien ne reste de plus pour qu’il réalise son rêve car politiquement, son parti, l’URD, est parmi les formations politiques les mieux implantées de nos jours. Il vient après le RPM et l’ADEMA. Ces deux ont déçu et ne bénéficieront plus de l’estime du peuple qui cherche un bon preneur. Qui de plus valable que l’URD pour le moment ? Je n’en vois pas.
Boubacar Yalkoué
Source: Le Pays