De sources dignes de foi, une grande purge se préfère au sein des entreprises Etatiques. Le gouvernement de transition veut assainir le milieu des PDG. L’opération qui se prépare vise un certain nombre de PDG. La plupart d’entre eux risquent d’écoper d’une ‘’relève sanction’’. Pour le moment, les raisons de ces départs seraient liés au fait que ces DG et PDG ont pris politiquement une position. Du moins vertement.
Mais, il y a paradoxe : pendant que certains de ses DG PDG, déclarent à qui veut l’entendre, qu’ils banqueront, lors des consultations électorales de mars 2022, ils traînent derrière eux des casseroles estimés à des milliards de nos francs.
Au même moment, certains de ces DG et PDG sont reconnus comme des grands financiers des partis politiques. C’est ainsi que de nouveaux cadres au sein de l’administration seraient pressentis pour prendre les destinés de ces sociétés d’État. Bien plus, certains de ces DG et PDG feront les frais de leur ‘’imprudence’’ : le fait de se lécher les babines au passage du magot.
Pour l’heure, l’identité de ces nouveaux responsables au sein de l’Administration malienne relève de la plus grande discrétion.
D’un autre côté, certaines informations de même nature assurent que ce seraient des technocrates qui seront aux commandes des affaires dans ces services concernés.
Toujours, selon les mêmes sources, ces nouvelles nominations portent sur des hommes techniquement compétents et moralement irréprochables au sein de l’Administration.
Dans les coulisses, le choix de ces hommes fait déjà des ravages.
D’après, des sources dignes de foi, des hauts cadres de notre Administration se bousculent au portillon. Certains usent de leurs relations personnelles et d’autres, comptent sur leurs valeurs intrinsèques.
Mais déjà, certaines indiscrétions annoncent la disqualification de bon nombre de ces responsables pour leurs raisons politiques qui sont les plus évoquées.
Tous les DG et PDG qui sont trop impliqués dans les activités politiques sont visés par ce remue-ménage, assure et rassure notre source.
Ensuite, certains responsables soupçonnés d’être de connivence ou même propriétaires des sociétés ou des cabinets sont aussi frappés par cette tempête.
Enfin, les cadres qui servent de couverture aux opérateurs économiques véreux sont aussi remis au placard.
En bloc, tout responsable impliqué de loin ou de près dans la mafia administrative perd d’emblée toute chance. Car, l’assainissement de l’Administration malienne préoccupe à plus d’un titre les autorités maliennes.
Cependant, des cadres dont nous nous réservons le droit de taire les noms, reviennent à tous les niveaux pour prendre les destinées de ces boîtes. Leurs compétences et leurs intégrités morales sont reconnues dans l’Administration malienne. Et même dans les couloirs du palais présidentiel. Pour l’heure, c’est le suspens.
En attendant ce grand chamboulement, beaucoup de DG et PDG ne dorment que d’un demi-œil.
Affaire à suivre donc !
Jean Pierre James